Après des moments d’atermoiements, les discussions de Doha devraient reprendre la semaine cette semaine même. C’est le président de la République Félix Antoine Tshisekedi qui l’a annoncé, alors qu’il se trouvait devant la communauté Congolaise vivant en Egypte. Le chef de l’État a fait savoir qu’une fois les pourparlers de Doha arrivent à terme, le processus de paix devrait s’accélérer avec notamment des accords en vue devant le président américain Donald Trump. « Ce n’est qu’après cela [ après un accord à Doha] que Washington, qui attend la conclusion de cet accord, va convoquer le Président rwandais et moi-même pour qu’on aille autour du Président Donald Trump afin d’entériner finalement les deux accords : Doha et Washington », a-t-il indiqué.
Le Chef de l’État a rassuré que la RDC ne s’est pas avouée vaincue à la suite de cette impasse à Luanda. « Nous avons développé une diplomatie efficace parce que nous avons réussi à impulser une dynamique dans la Communauté internationale qui visait à sanctionner le Rwanda. Depuis lors, il y a eu deux autres processus de paix, celui de Doha et celui de Washington », a-t-il indiqué.
En dehors des processus de Washington et de Doha, le Président de la République a également fait le point sur leurs pendants africains, désormais en veilleuse, à savoir le processus de Nairobi et celui de Luanda.
Félix Tshisekedi a déploré que l’Accord de paix de Luanda n’ait pas été signé en décembre 2024 à la suite de l’absence du Président rwandais. Paul Kagame, dont Félix Tshisekedi dévoile les intentions contre la RDC.
Intentions belliqueuses
En visite en Égypte, le président congolais Félix Tshisekedi a accusé samedi son homologue rwandais Paul Kagame de vouloir « scinder » la République démocratique du Congo et d’« annexer la partie Est » du pays, riche en ressources naturelles.
« Ses intentions sont belliqueuses et hégémoniques. Son objectif est de scinder notre pays et d’occuper, voire d’annexer la partie Est qui est une terre très riche en ressources minérales et agricoles », a déclaré le chef de l’État.
Le dirigeant congolais a néanmoins affirmé que Kinshasa poursuivait ses efforts diplomatiques. « Nous avons réussi à impulser une dynamique dans la communauté internationale qui visait à sanctionner le Rwanda », a-t-il assuré.
Didier Ilunga
