De Tshilenge à Mbuji-Mayi, les initiatives locales portées par des acteurs comme José Mpanda rappellent que le développement durable commence toujours au village. Pierre après pierre, ces bâtisseurs façonnent un avenir plus digne et plus humain pour leurs communautés. A Tshilenge, une œuvre de cœur impacte la vie des populations. Un château d’eau, fonctionnant à l’énergie solaire, d’une capacité de 5 000 litres quotidien profite à plus de 2 000 personnes. Ces populations s’y approvisionnent gratuitement en eau potable. L’œuvre salutaire de José Mpanda a fortement contribué à la réduction des maladies hydriques, en même temps qu’elle a allégé la charge des tâches domestiques pour les femmes et enfants
Un château d’eau au cœur du village
À une heure de route de Miabi, notre équipe de Géopolis Forum, en mission dans le Kasaï, a fait escale à Tshilenge, le village natal du ministre José Mpanda.
Dès notre arrivée, un imposant château d’eau de 5 000 litres, alimenté par des panneaux solaires, s’impose au regard. Cette infrastructure, offerte par le ministre Mpanda, change littéralement le quotidien des habitants, longtemps confrontés à la pénurie d’eau potable.
« Avant, il fallait marcher plusieurs kilomètres pour trouver de l’eau, parfois en payant jusqu’à 2 000 FC », raconte une habitante.
« Aujourd’hui, nous avons l’eau ici, gratuitement. »
Un bouclier contre les maladies hydriques
Au-delà du confort, cette citerne représente un véritable bouclier sanitaire. L’accès à une eau propre aide à prévenir les maladies hydriques, un enjeu majeur alors que la RDC fait face à une épidémie de choléra qui a déjà causé plus de 1 700 décès et touché près de 58 000 personnes depuis le début de l’année, selon le ministère de la Santé.
Nos images aériennes réalisées au drone témoignent de l’impact concret de cette réalisation, fruit du travail de José Mpanda et de son équipe.
Le sport comme moteur de cohésion
Sur le chemin du retour, notre équipe s’est arrêtée au terrain de football local, où de jeunes joueurs nous ont accueillis avec enthousiasme. En tshiluba, ils ont partagé leur passion et leur gratitude envers le ministre, connu pour son soutien aux activités sportives : distribution d’équipements, organisation de tournois et encouragement des talents locaux.
« Nous avons reçu des vareuses et des ballons, cela nous motive », confie un jeune capitaine d’équipe.
« Mais il nous manque encore un vrai encadrement et des infrastructures. »
Un témoignage qui illustre le désir de développement social à travers le sport, symbole d’espoir pour la jeunesse kasaïenne.
Bakuadianga, le cœur économique battant
Avant de clore la journée, l’équipe de Géopolis a visité le marché de Bakuadianga, le plus grand de Mbuji-Mayi.
Un lieu bouillonnant d’activité où producteurs, commerçants et clients se croisent dans une atmosphère vibrante. Ce marché symbolise le poumon économique du territoire et la résilience d’une population laborieuse.
Daniella Kalala
