Nommé conseiller à la cooperation par le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire Steve Mbikayi le 18 Juillet 2017, Matthieu LUBOYA est membre du Parti Travailliste depuis 2008, année de sa création. Il a assumé plusieurs fonctions au sein du Parti dans la branche de la jeunesse : Mouvement des Jeunes Travaillistes notamment. A son actif, l’homme est connu comme étant un encadreur de la jeunesse dans sa N’sele natal. Quand il s’emploie à défendre le bilan à mi-parcours de son mentor, Luboya Tshiyoyi ne semble se tromper sur aucun détail. Patron du département de la cooperation au cabinet, il tente de décliner le chemin parcouru.
Matthieu LUBOYA , jeune leader de la N’sele et primé cette année jeune Modèle par Maxy Agency à cause de son implication pour le développement de la N’sele , pense qu’en presque 2 ans, Steve Mbikayi a réussi à marquer son temps . Pour lui, le chef de file du PT, était arrivée à la tête de l’ESU pendant une période très tourmentée du pays, où la jeunesse était manipulé pour sémer troubles et desolation dans le pays menacant sa déstabilité à ce qui concerne notamment le processus électoral.
Grace à la politique de dialogue permanent entre lui et les structures et les partenaires de sa structure, l’homme politque a su maitriser la situation dans son secteur. Pour lui, “Steve Mbikayi a été un acteur majeur dans la lutte pour la stabilité de notre pays, luttant contre l’impérialisme et ses tours. Moi-même , j’ai voyagé avec lui au Maroc dans une très grande conférence , organisée par le Roi Mohamed VI , à laquelle plusieurs sommités mondiales ont pris part à l’instar de Nicolas Sarkozy, le Pasteur Jessie Jackson, le Roi des Zoulous, etc. En prenant la parole pour parler de la jeunesse, il avait lancé l’appel à la conscience de notre jeunesse face aux mouvements dits citoyens, utilisés pour déstabiliser l’Afrique et avait soutenu à ce sommet l’idée d’une banque africaine qui puisse soutenir l’esprit d’entreprise de notre jeunesse.”
Le bras droit de ce politiques qui est devenu à moins d’une décénie, le défenseur acharné du nationalisme congolais ajoute que “Cette intervention avait suscité des applaudissements frénétiques et une attention soutenue de la part des participants.” Il se souvient que “Lorsque Steve Mbikayi arrive à l’ESU, le chiffre des professeurs est à 600 dans un pays aussi gigantesque et avec lui, on passe de 600 à 3000 professeurs.”
La figure amblémentique de la jeunesse de ce parti qui a fait de la defense de droits des travailleurs congolais son cheval de bataille est convaincu que son mentor est un “Homme de gauche, solidariste africain, il a mis en place la bourse de solidarité nationale , qui donne la possibilité aux enfants de ceux qui n’ont pas des moyens suffisants d’envoyer leurs enfants faires des études supérieures grace à cette bourse qui couvre 5 ans à l’Université, moyennant un test.”
Chargé justement du département au ministère, Matthieu Luboya Tshiyoyi fait remarquer que “Cette année, il (Steve Mbikayi) a lancé la deuxième édition. Mais étant donné que certaines filières sont devenues orphelines , ces boursiers sont orientés vers ces filières.”
Il poursuit que socialement, Steve Mbikayi, est intervenu pour alléger tant soi peu les problèmes des étudiants et de leurs parents liés aux frais académiques. Cette politique appliquée a eu des répercussions sur les dus des professeurs et des frais de fonctionnement du fait du taux réel appliqué sur le marché qui n’a pas été conforme à celui voté dans le budget de l’État. Cette situation conjoncturelle a été directement prise à bras le corps par le Ministre, en mettant en place une commission qui avait tablé sur le manque à gagner et avait fait des propositions pertinentes, qui sont en cours de réalisation.”
Cheval ouvrière du cabinet, ce collaborateur souligne aussi sa participation dans la plus part de discussions tenues au sein du ministère à ce sujet. “J’ai pris part à ces discussions aux côtés des éminents professeurs, à l’instar de Prof Mbangala, Prof Lubanza Mukendi, Prof Abbé Mukuna Mutanda, Antoine Kitombole, etc. Bien plus, pour éviter que les assistants et chefs de travaux fassent carrière sans moyens de recherche, ce qui tue l’Université sans relève académique, le Ministre a présenté, soutenu et obtenue auprès du conseil des Ministres, la mise en place de la bourse de l’émergence du Congo. Au delà du corps scientifique, les étudiants doués seront envoyés chaque année dans plusieurs pays du monde pour y poursuivre le 3 ème cycle dans les filières des sciences, des technologies ayant pour finalité la relève académique mais aussi l’importation des connaissances idoines pour la réalisation de la révolution de la modernité, donc des actions concrètes.”
Le ministre qui ne s’est pas arrêté dans les discours a effectué d’énormes voyages pour solliciter des partenariats avec plusieurs universités à travers le monde. Dans plusieurs pays du monde, il a été négocier des prix préférentiels des bourses pour lesquelles l’État paiera chaque année pour 500 candidats. Leurs diplômes seront renvoyés aux pays. J’ai particulièrement entamé des contacts avec des ambassades des pays très intéressés par l’idée lancée par le Ministre, à l’instar de l’ambassade du Japon et de Chine, et cette année qui s’ouvre sera expérimentale”.
A lui de conclure que “pour cette période électorale qui comme, le Ministre réaffirme son appel à la non politisation des milieux universitaires, en mettant une mise en garde contre toute manipulation politicienne tendant à déstabiliser le pays en se servant de la jeunesse estudiantine.”
José-Junior Owawa
Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com