Controverse autour d’un transfert des chimpanzés du Sud- Kivu à Kinshasa. L’opération a été pilotée par l’institut Congolais de conservation de la nature ICCN. Problème, la société civile du Sud – Kivu spécialisée dans les questions environnementales proteste. Elle soupçonne une opération irrégulière et douteuse. La société civile y est allé fort, mais l’ICCN n’en reste pas là, il a fait une mise au point réfutant les allégations de la société civile.
Dans le Sud Kivu, le ton est monté vite.
Quelle est la vérité autour du transfert de 12 Chimpanzés du Centre de Réhabilitation des Primates de Lwiro à Kinshasa ? La société civile du Sud Kivu dénonce, je cite « la complicité de coulage des ressources naturelles et l’irrégularité de la procédure controversée initiée par la Direction Générale de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature ».
Josué Aruna, responsable de la société civile spécialisé des questions environnementales hausse sa voix.
Réponse du berger à la bergère, l’institut Congolais de conservation de la nature, pointé du doigt, recadre ses pourfendeurs et fait une mise au point.
Selon ce recadrage, l’ICCN conduit un programme régalien et régulier spécial de 5 ans, lequel consiste à la collecte des spécimens des différents espèces qui proviennent des sanctuaires ou encore issus des centres de réhabilitation et parcs animaliers publics et privés selon les statuts reconnus à l’Institut. Ce qui justifie l’approvisionnement de quelques spécimens pilotes qui proviendront, à cette étape, du sanctuaire de Lwiro et d’autres sites de transit.
La première phase du programme qui porte sur 5 ans concerne à titre pilote, les jardins botaniques et zoologiques de Kinshasa et Kisangani. Ces derniers bénéficieront de la réhabilitation et l’innovation des infrastructures animalières, de loisir et d’éducation environnementale.

Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com