Apres la validation de leurs mandats, le mercredi 13 février dernier, les députés élus des différentes circonscriptions de la République Démocratique du Congo ont exprimé leur joie à la presse après cette séance de validation, à l’image de Jean Charles Okoto et Maguy Kiala, tous les deux élus de la province du Sankuru, qui se sont engagés à œuvrer pour le développement de leur contrée.
Jean Charles Okoto : « Nous devons travailler pour faire revenir la paix, la sécurité et aussi désenclaver la province du Sankuru »
Aujourd’hui j’ai la joie et la tristesse en même temps. C’est une joie, parce que les gens qui m’ont voté ont fait la correction aux élections de 2011. Aujourd’hui grâce à ma base qui m’a réhabilité, je suis rentré au parlement, je leur dis grand merci et à Dieu qui a fait que je sois encore ici. Je suis triste parce que je vois la lourdeur et le travail qui nous attend pour notre pays ; parce qu’aujourd’hui, il y a pleins des rumeurs et les ont dit dans le chef qui des hommes et femmes. Il y a beaucoup à faire ici dans notre pays et particulièrement à Sankuru là où j’ai été élu. Mais ce qui est important, il faut travailler pour faire revenir la paix, la sécurité et la cohésion entre nous les enfants du Congo, surtout au niveau de Sankuru où nous devons d’abord commencer à désenclaver cette partie du pays qui est vraiment enclaver.
Nous sommes en grand retard, nous devons travailler ensemble, quel que soit notre appartenance politique. Nous devons laisser la distraction, que nous ayons la volonté de travailler et surtout que nous avons un nouveau président, il faut qu’il ait aussi la discipline pour qu’il choisisse les personnes qui ont l’amour de ce pays, afin de mettre fin à la recréation. Il faut que les gens respectent le Chef de l’Etat et les lois du pays.
Pour Maguy Kiala: « il faut sanctionner les personnes qui ont tuées les gens pendant la marche à Lusambo ». « On ne joue pas avec la vie des gens, en tant qu’élue de Lusambo ville, chef-lieu de la province du Sankuru, j’appelle à la conscience et vraiment à l’amour de la patrie. Je fais appelle aux autorités compétentes de notre pays de pouvoir instituer une commission de contrôle, pour qu’on sanctionne les auteurs de ces tueries parce que ça ne peut pas se faire, dans une marche on ne peut pas utiliser les armes et tuer les gens c’est ne pas bon. C’est pourquoi les auteurs doivent etre sanctionnés sévèrement et ça je le dis de tout cœur. Parce que ceux qui m’ont élus, s’il meurt tous, qui va m’élire encore ? Je suis leur porte étendard. Je demande au Président de la République de voir ce problème pour qu’on tire les choses au claire et punir ceux qui ont commis le meurtre et leurs commanditaires et là le respect de la constitution sera à l’ordre du jour, c’est là notre leitmotive.
Propos recueillis par Blandine Bampala
Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com