Dans un monde où la diplomatie se joue de plus en plus à travers les médias et les sphères culturelles, les ministres de la Communication et Médias Patrick Muyaya Katembwe et Thérèse Wagner Kayikwamba en charge des Affaires étrangères, Coopération régionale et Francophonie ont réussi l’impensable : mettre sous une lumière crue les contradictions du régime rwandais.

Le duo congolais sous la houlette de Judith Suminwa Tuluka a mené une campagne méthodique qui trouve aujourd’hui un écho particulier dans le football européen, domaine instable mais puissant en termes de communication internationale. Leurs efforts ont commencé par des interventions ciblées dans divers forums diplomatiques, où ils ont habilement connecté la situation actuelle au Rwanda avec les intérêts internationaux.

Ce qui semblait au départ être un défi insurmontable, face à un Rwanda stratégiquement aguerri, prend désormais la forme d’une stratégie payante. Leur succès réside dans leur capacité à faire entendre une voix cohérente et documentée, capable de faire résonner les injustices perçues du régime rwandais au-delà des salles de conférence en convoquant systématiquement des faits avérés.

Leurs arguments ont été amplifiés par une présence médiatique sur les réseaux sociaux et dans la presse, réussissant à sensibiliser non seulement les décideurs politiques mais aussi le grand public. Cette mobilisation atteint maintenant des sommets inattendus dans le monde du sport, notamment avec les clubs de football européens qui ont établi des partenariats avec la campagne « Visit Rwanda ».

Ce partenariat, longtemps vu comme un outil de soft power astucieux, commence à montrer ses failles. L’ancien allié sûr qu’était le domaine du sport commence à se retourner contre le régime rwandais, sous l’impulsion des critiques internationales orchestrées par Patrick Muyaya et Thérèse Kayikwamba. Une remise en question qui pourrait bien marquer un tournant majeur dans la perception internationale du Rwanda.

Les annonces de fans, clubs et activistes qui pourraient engager des actions concrètes pour rompre ces associations témoignent de l’influence du duo. Si le Bayern Munich vient à couper les ponts avec le Rwanda, il pourrait ouvrir la voie à d’autres clubs, amplifiant ainsi de manière exponentielle la portée de leur impact. C’est cette manière objective, résolue et téméraire de procéder qui détonne.

En parvenant à convertir le football européen en outil de pression diplomatique, Patrick Muyaya et Thérèse Kayikwamba démontrent que les arènes médiatiques modernes sont des terrains de bataille redoutables et révèlent qu’aucune autorité n’est à l’abri de voir ses stratégies de communication remises en question de façon audacieuse lorsqu’il s’agit de faire rayonner la vérité sur les savants mensonges éhontés.

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