La scène politique congolaise est en ébullition après les déclarations audacieuses de Judith Suminwa Tuluka, Première ministre de la RDC, lors de sa visite à Genève en Suisse ce dimanche 23 février 2025. Son discours, fascinant et percutant, a ébranlé bien des certitudes en dénonçant sans détour les ramifications rwandaises dans l’est du pays.

Dans une intervention marquée par l’urgence et la détermination, Judith Suminwa Tuluka s’est élevée contre ce qu’elle appelle le « poison rwandais, » notamment la perception déformée du peuple swahili au Congo. Pour la Première ministre, ce montage fallacieux, issu de manipulations orchestrées par le Rwanda, s’insinue dangereusement dans certains esprits congolais.

C’est le cas du communiqué de la CENCO qui aurait pour but de justifier une rumeur non étayée et créer des fractures internes aussi profondes qu’injustifiées. « D’où vient ce mensonge ? », s’est-elle insurgée, amenant ses auditeurs à réfléchir sur la nature insidieuse de cette désinformation. Les forces armées congolaises (FARDC) ne sont pas épargnées par cette influence pernicieuse.

Madame Suminwa Tuluka a évoqué les infiltrations rwandaises au sein des troupes qui, selon elle, sapent la cohésion et l’efficacité militaire. Ces éléments infiltrés renoncent à leurs devoirs sur le champ de bataille, optant pour la désertion plutôt que la défense de leur terre d’accueil. Bien que la Première ministre n’ait pas approfondi ce sujet pour des raisons diplomatiques évidentes.

Mais l’allusion est suffisamment claire pour soulever des questions cruciales sur la loyauté et la véritable menace interne que représentent ces infiltrations. En marge de ces préoccupations sécuritaires, Judith Tuluka a abordé la question économique avec l’annonce de la fin programmée du Go Pass pour 2027. Ce dispositif dont la suppression se déroulera conformément à la continuité de l’État.

Elle a marqué une volonté de changement dans les pratiques contractuelles et économiques de la RDC, témoignant de l’engagement du gouvernement à renouveler et adapter ses stratégies en adéquation avec les besoins modernes et les défis nationaux. Le discours de Judith Suminwa Tuluka n’était pas simplement une diatribe contre les manipulations extérieures.

C’était un appel à l’unité et à la vigilance face aux menaces qui se tapissent derrière des intrigues politiques et culturelles subtiles. Son message sonne comme une clameur franche pour réveiller un sursaut national et pour déjouer les stratégies d’une influence dont la présence n’a que trop perduré. La Première Ministre de la RDC est en mission d’État en Suisse jusqu’au 28 février 2025.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *