Il est parmi les meilleurs entrepreneurs du bâtiment de la République Démocratique du Congo (RDC). Il participe, grâce à ses entreprises, au combat d’acquisition et de consolidation des infrastructures nationales que ce soit dans le domaine des routes, des monuments et des bâtiments publics. On peut dire sans risque de se tromper que c’est un professionnel de l’art du beau et de l’harmonie.

Voilà qu’il passe par Paris, capitale de la République française, en cet hiver froid pour des réunions professionnelles et il se dit d’aller se recueillir comme c’est la Noël à la cathédrale Notre Dame de Paris qui venait de réouvrir ses portes au public après cinq ans de rénovation de suite d’un grave incendie.

Expérimentant les rénovations pour en avoir aussi effectué en RDC, il ne s’attendait pas à ce qu’il a vu dans cet édifice. Il savait qu’il y avait des innovations mais c’était éblouissant, nous déclare-t-il. Le génie de l’homme s’est donné rendez-vous pour produire quelque chose de merveilleux et de sublime. Destinée à la gloire du très haut, la cathédrale n’a pas été seulement rénovée, elle a capté en son sein les intelligences disponibles sur la planète pour en faire un acte d’adorations.

À peine entré, il a repéré le sens du détail, rien n’a été laissé au hasard. Notre visiteur a compris que plus de 2000 artisans ont travaillé à ce chantier gigantesque, historique et sacré. Bonaventure Mutonji a constaté le travail des couvreurs, des doreurs, des sculpteurs et des architectes. Ils ont travaillé en symbiose au point que le chœur a été restauré, la nef, la façade, le pinacle et surtout, la flèche de violet le duc reconstruite à l’identique. En un clin d’œil, il a saisi la magie du moment et la force que cette cathédrale irradiait du haut de son histoire.

Catholique pratiquant, Bonaventure Mutonji s’est incliné devant la force de l’histoire et des images sont venues visiter son esprit. D’abord, il a fait revenir à lui le souvenir de cette funeste date du 15 avril 2019 pendant laquelle l’incendie a détruit la flèche et la totalité de la toiture couvrant la nef, le chœur et le transept. Il s’agissait du plus important sinistre subi par la cathédrale depuis sa construction. Et cette dernière, s’est rappelé le bâtisseur Mutonji, a commencé sous l’impulsion de l’évêque Maurice de Sully et s’est étendue sur deux siècles environ, de 1163 jusqu’à au milieu du XIV e siècle. Pendant qu’il se recueille, le Directeur Général général de House Construct se rend compte que les civilisations humaines peuvent produire des hommes capables de penser à des édifices qui dépassent leur durée de vie, destinées à l’histoire et à la postérité. Pouvait-il croire que le choix qu’il a opéré d’ériger ce monument allait produire des résultats époustouflants au point qu’on puisse compter 13 à 14 millions de visiteurs de notre dame ?

Les parties restaurées sont revenues à leur beauté d’antan, mais les nouvelles technologies ont été utilisées, une combinaison de son et lumière a été mise en harmonie au point de produire un effet éblouissant. Ce qui a frappé le visiteur éveillé, c’est la gestion des distances entre le sacré et le témoin. Alors que la messe se déroule loin au milieu de l’autel, des écrans sont incrustés dans les piliers au point que le son est cristallin et semble sortir des murs. Transporté par la magie de la technologie, le sacré est à la portée de tous dans la cathédrale, personne n’est abandonnée et aucune position n’est privilégiée. Pendant que toutes ces pensées lui traversent l’esprit, le DG Bonaventure Mutonji pense à son pays et aux possibilités de construire de tels ouvrages.

Pour que ce travail se fasse, il a fallu la mobilisation des tous et la contribution des millions des Français et des étrangers qui ont compris que ce Bâtiment était l’âme croyante de la France et qu’il ne devait pas disparaître. Il a compris qu’il faille pour un peuple se donner des missions qui traversent les générations. C’est de cette manière que l’âme mûrit et la Nation devient Victorieuse.

Notre dame de Paris se doit d’inspirer les autres Nations pour que le travail en symbiose gagne sur l’individualisme. Très ému par son expérience parisienne, Bonaventure Mutonji a compris que les grands travaux tracent les chemins des peuples à l’instar des Chinois qui ont fait des siècles pour finir la grande muraille.

Témoin de l’histoire française, la cathédrale fut en 1804 le cadre du sacre de Napoléon 1er sous l’office du Pape Pie VII. Il y a des endroits qui vibrent au point de porter toute la charge historique d’un peuple, au point de constituer des patrimoines à préserver à tout prix. En revenant de son périple Européen, le Directeur général de House Construct pense proposer aux autorités un projet structurant et mobilisateur des énergies historiques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *