Le président de la République Démocratique du Congo depuis mardi dernier à Washington, aux Etats Unis d’Amérique sur invitation officielle du Département d’Etat. L’Amérique qui, au lendemain de son investiture à la magistrature suprême, manifestait un intérêt pressant de travailler avec le président Tshisekedi et promis de l’accompagner dans sa vision de lutter contre la corruption et permettre à la population congolaise de vivre son développement. La visite du Chef de l’Etat Congolais, la première en dehors du continent africain, principalement aux Etats Unis, s’inscrit dans une démarche de raffermissement des relations, axées sur les questions stratégiques d’intérêts communs. Cette dernière au pays de l’oncle Sam a commencée avec cette rencontre, mercredi 3 avril, à la chambre de commerce américaine entre le chef de l’Etat Congolais et les opérateurs économiques américains. Puis avec le secrétaire à l’Énergie, Rick Perry ; le secrétaire au Département du Trésor, Steven Mnuchin, et le sous-secrétaire aux affaires africaines, Tibor Naguy.

A la chambre de commerce américaine à Washington DC, le chef de l’Etat congolais a encouragé les opérateurs économiques américains à saisir les opportunités d’affaires qu’offrent la République Démocratique du Congo pour y investir dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.

Félix Antoine Tshisekedi affirme orienter son action sur des priorités qui consistent notamment à la mise en œuvre des réformes économiques et financières dans le pays. Il n’a pas manqué de réaffirmer sa disponibilité à établir une coopération économique garantissant les intérêts de la RDC et de son peuple, renseigne zoom éco.

Le chef de l’Etat congolais soutien par ailleurs qu’Il était temps, que les ressources de la RDC, l’un des pays le plus potentiellement riche du monde, profitent à ses citoyens dont la majorité ploie dans la pauvreté la plus extrême.

Avec Rick Perry, secrétaire d’Etat à l’Énergie, Felix Tshisekedi a évoqué le projet Inga redimensionné

La République Démocratique du Congo(RDC) dispose d’une vingtaine de projets du secteur énergétique en quête de financement. Le travail de repérage a été fait par l’Agence nationale de promotion des investissements (ANAPI) qui est représentée dans cette mission présidentielle par son Directeur Général, Anthony Nkinzo. Et le projet Inga 3 redimensionné est le premier dans cette liste.
Une fois le projet achevé, 11.050 mégawatts seront produits. Mais l’un des préalables reste la mobilisation des fonds nécessaires, évalués à environ 22 milliards de dollars américains.

C’est à ce niveau que, d’après des sources diplomatiques, l’administration Trump entend jouer un rôle dans le cadre de la réalisation du projet Inga 3.
Si le gap à combler sur le plan de la fourniture en électricité avoisine les 2 500 mégawatts, des initiatives privées pour la construction des centrales hydroélectriques sont en cours de réalisation pour certaines et en cours de recherche de financement (pour des études de faisabilité et/ou de construction) pour d’autres.
C’est le cas du Projet Tembo Power de (150 mégawatts) piloté par l’opérateur économique John Kanyoni, du projet Kipay (70 mégawatts) piloté par Eric Monga et le projet hydroélectrique de Kinsuka dont le management est assuré par Yves Kabongo qui, à terme, va produire 900 mégawatts.

Ces projets relevant des initiatives privées sont tous intégrateurs. Même si les uns visent à réduire les déficits du secteur minier dans les provinces du Katanga et les autres à alimenter les abonnés domestiques et industriels d’autres villes du pays telles que Kinshasa.
Ont également pris part à cette séance de travail, les ambassadeurs congolais aux États-Unis d’Amérique et américain en RDC.

Avec le sous-secrétaire d’Etat en charge des Affaires Africaines, Tibor Nagy, le Chef d’Etat dit être déterminé à poursuivre les réformes en RDC.

Dans son adresse, renseigne le media en ligne Kinshasa Times, le président Félix Tshisekedi a indiqué son souhait de faire de la RDC un pays stable dont les institutions sont solides. Car, poursuit-il, si l’administration du pays est améliorée ainsi que le climat des affaires, l’investissement en éducation et la santé sera rassuré. « C’est ce qu’explique ma présence ici aux Etats-Unis »

« J’ai voulu marquer ce déplacement par le symbole de l’unité, que je souhaiterais voir se créer, car l’Amérique est un pays traditionnellement ami au Congo, nous aimerions consolider cette amitié et en faire un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il souligné.
Aujourd’hui vendredi et demain samedi, le président congolais va s’entretenir avec Christine Lagarde du FMI et Kristalina Georgieva.

Paulin Muembo

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