Les salons huppés de la capitale ont, depuis quelques semaines, repris avec des discussions politiques prospectives sur l’avenir de nos institutions et surtout sur la qualité des animateurs de celles-ci. Si à ce jour rien n’est dit sur celui qui sera le futur Premier Ministre, il y a néanmoins des voix qui se lèvent au sein du nouveau sénat pour querir et espérer que le futur président de l’institution puisse être un homme de rupture avec l’image sale qui colle à cette institution depuis les allégations de corruption. Comment redorer le blason terni de celui-ci ? Il faut un homme qui va vite relever le défi et donner à cette chambre haute l’image d’une chambre des sages et non des prédateurs prêts à tout pour atteindre des buts purement personnels.

Un collectif surtout des jeunes sénateurs qui ont contactés la rédaction de Géopolis, se disent prêts à soutenir un homme de principe, au caractère trempé et ayant une connaissance approfondie de l’Etat, ils ont ainsi jeté leur dévolu sur le sénateur Alexis Tambwe Mwamba. Il est vrai qu’ils disent qu’ils vont amorcer la démarche pour le convaincre de postuler à la présidence du sénat, car c’est avec lui qu’ils espèrent améliorer et entamer les reformes nécessaires face à l’abime moral dans lequel la Nation est plongée au regard des crises de l’éthique et aux comportements inacceptables de la part de l’élite.

Pourquoi ce choix alors ? Simple réponds un jeune sénateur, car l’homme correspond au profil que nous recherchons. Tenez ! Voyez-vous Alexis Tambwe Mwamba est un grand intellectuel avec une Licence en Droit, une autre en sciences politiques et diplomatiques, un troisième titre, c’est une Licence spéciale en Droit et Sociologie du Travail. Il est aussi docteur honoris causa en philosophie. Amis à coté de cette base académique et intellectuelle, il présente une expérience politique et d’homme d’Etat impressionnante. Il a fait le tour de tous les compartiments du portefeuille de l’Etat, pour avoir dirigé 7 ministères dont 3 techniques, 2 économiques et 2 de souveraineté. Avec cela il a fait le tour des arcanes du pouvoir pour saisir la quintessence du pouvoir d’État.

Il a été et cela n’est pas moindre, le président de la Commission des Lois du Gouvernement depuis quelques années. Ils ont tenu à signaler qu’il fut aussi ambassadeur à Rome. C’est donc un personnage clé, disent le groupe des jeunes sénateurs qui estiment qu’ils ont besoin, à la tête de cette institution, d’un homme rompu aux affaires de l’Etat et capable de brandir le flambeau de l’intégrité, car la sale clameur qui accompagne cette institution se doit d’être lavée par un homme qui a déjà combattu dans sa vie la corruption et les autres antivaleurs qui gangrènent la société congolaise. On se souvient, renchérissent- ils, de la guerre menée par lui aux magistrats véreux et d’un limogeage des plusieurs d’entre eux du corps d’Elite des magistrats. Ce combat pour l’Etat par un apport d’intégrité, il l’avait déjà gagné à l’ex OFIDA à l’époque, en combattant la fraude et la contrebande qui étaient un mode respiratoire de l’opérateur économique de l’époque.

Ils estiment aller le voir pour lui demander de postuler à cette haute charge, car eux feront le reste au sein de la haute chambre. Ils veulent que leur futur président soit irréprochable sur des questions morales et éthiques. Il ne reste à Alexis Thambwe Mwamba que de réagir aux sollicitations de cette base assez particulière.

Robert Tanzey

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