Agriculture à Kingabwa I Les femmes maraîchères redoutent d’éventuelles crues ravageuses 

Les femmes maraîchères lancent un cri d’alarme à l’endroit des autorités, face aux éventuelles menaces d’inondations auxquelles leurs récoltes sont exposées. Alors que s’annoncent de fortes pluies dans les jours à venir, les agricultrices appellent les autorités à aménager la digue afin de se prémunir des éventuels inondations et débordement dans la rivière Ngwele.

La saison de fortes averses arrive, les femmes maraichères de Ngwele craignent pour leurs récoltes. Elles savent que si rien n’est fait, elles perdront le fruit de leur travail champêtre comme chaque année. Elles se plaignent du manque d’infrastructures appropriées pour faire face à la crue des eaux et appellent les autorités à agir efficacement.

Les femmes maraîchères de Kingabwa Ngwele, appellent l’implication des autorités compétentes avant que le pire n’arrive. « Si cette eau ne vient, nous nous réjouissons de nos récoltes mais si elle vient, souvent la crue nous menace au 4 ème mois, elle détruit nos cultures, nous en appelons à l’implication des autorités compétentes, » a souligné Mado, femme maraîchère de Ngwele.

En outre, Judith, cette autre femme maraîchère a renchéri : « Nous perdons beaucoup d’argent investi dans nos travaux de champ, face à la crue du mois d’avril que nous appelons Ndiombolo qui détruit nos cultures voir les piments, les aubergines, nos riz ».

Par contre Annie, une autre agricultrice, exhorte les autorités compétentes à financer la construction d’infrastructures adéquates sur ce site agricole. « Cette eau vient nous enfoncer dans les pertes de beaucoup d’argents, Nous demandons seulement aux autorités compétentes de nous venir en aide en infrastructures. » a-t-elle lancé.

Au-delà de Kingabwa, il s’agira de sauver un véritable grenier d’une partie de la ville de Kinshasa. Ici, les gombos, les ris, les légumes sont les cultures souvent cultivés à Ngwele. Une grande source de revenus qui doit être préservée,  » Nous cultivons les gombos, les ris, les légumes, nous avons de belles récoltes si la crue du mois d’avril de la rivière Ngwele ne se présente pas, » a déclaré Mado, cette agricultrice de 10 ans d’expérience 

Notons que certains experts estiment que les stratégies de prévention et de réduction des risques à l’échelle du quartier et de la ville sont nécessaires, ainsi qu’une planification urbaine plus respectueuse de l’environnement pour éviter ces inondations qui détruisent les cultures et mettent les habitants de Kingabwa et Kinshasa en général en désolation.

Didier Ilunga

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