C’est avec fermeté et élégance que les sources proches de la Direction Générale des Impôts de la République Démocratique du Congo (DGI) ont dénié totalement être la source des propos infamants publiés sur les réseaux sociaux faisant état d’un conflit de pouvoir entre le ministre national des Finances et le Directeur Général de la DGI, Barnabé Mwakadi Mwamba. Cette propension à la délation n’est aucunement dans la culture de la DGI dont la communication leur astreint à une déontologie axée sur la maximisation des recettes et au respect des procédures édictées par le ministre de Tutelle. La même colère saine s’est manifestée auprès du ministère national des Finances qui rejette cette allégation de faire passer le ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botoya pour un maître chanteur qui agirait de manière condamnable dans la gestion des structures sous sa Tutelle.

Ils ne connaissent pas Doudou Fwamba qui est une émanation de l’univers fiscal et qui connaît mieux les procédures pour se permettre une telle forfaiture. Alors, si personne ne s’identifie à cette déclaration qui est tout de même grave, car elle fait allusion à l’usage des armées numériques, qui est (alors) à l’origine d’une telle action ?

Selon un expert de la manipulation de l’opinion et des stratégies de la guerre , il est constaté qu’au-delà même du désordre régnant sur internet, la  » trollisation  » qui s’y répand, avec son lot d’insultes, d’intimidations et de menaces, favorise la conversion du pire virtuel en malheur bien réel, fait d’intimidations, d’agressions gratuites et de violences barbares.

Loin d’assouvir la soif de violence, les réseaux sociaux semblent l’attiser, et les observateurs décèlent les premiers liens entre l’explosion de la violence en  » ligne  » et le renouveau d’une violence de rue.

Il existe dans ce dossier un filon de rancune au sein de la DGI qui a tenu à instrumentaliser des cas personnels de frustration pour en faire une politique globale de la maison. Les deux autorités doivent gêner quelque part et pour des raisons différentes, on a voulu les opposer. Pour quelles finalités ? D’abord, pour paralyser le DG de la DGI et ensuite, jeter l’opprobre sur l’Argentier national qui aurait fait dans ce cas abus de pouvoir. Voilà la stratégie des trolls et cela aurait réussi, si les deux autorités étaient embarquées dans la culture de l’émotion épidermique.

Selon des informations recueillies à la source par la rédaction de Géopolis Hebdo,  » il n’y aurait aucun nuage dans les rapports de travail entre les deux responsables et même dans le cas où cela pourrait être possible, car sur terre rien ne peut nous faire croire à un monde sans conflit, un monde parfait, il existe des mécanismes de gestion des contrariétés. L’argent n’aime pas les bruits et la DGI, régie financière nationale et l’une des portes centrales du Trésor public, a besoin de sérénité pour produire des recettes essentielles à la vie de la communauté nationale et surtout, atteindre ses assignations budgétaires.

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