Sauf changement de dernière minute, le président américain sortant Joe Biden devrait effectuer une visite d’État ce lundi 2 décembre en Angola. La Maison Blanche avait confirmé la venue du chef de l’État américain en terre africaine en ce début décembre. Le programme initial avait prévu une visite en octobre.
L’itinéraire initial du président Biden prévoyait qu’il arrive à Luanda après la visite en Allemagne entre le 10 et le 15 octobre. Le voyage avait finalement été remis à plus tard en raison de la catastrophe causée par un ouragan aux États-Unis et reporté aux 17 et 18 octobre pour Berlin, avait déclaré la secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, dans un communiqué.
La Maison Blanche n’avait pas indiqué de dates précises pour le voyage à Luanda, mais Karine Jean-Pierre avait précisé qu’il aurait lieu « la première semaine de décembre ».
Pendant son séjour, Joe Biden célébrera la transformation des relations entre les Etats-Unis et l’Angola, reconnaîtra le rôle de l’Angola en tant que partenaire stratégique et leader régional, et discutera d’une collaboration accrue en matière de sécurité, de santé et de partenariats économiques, y compris le Partenariat du G7, a-t-elle ajouté.
Le chef de l’État sortant s’apprête à passer la main à son successeur Donald Trump, vainqueur de l’élection du 5 novembre. Biden foulera la terre angolaise pendant la période de transition, puisque son successeur sera investi le 20 janvier 2025. Le président américain ne prendra pas d’engagements de la part de l’État et ne s’engagera pas auprès de l’État américain.
Le président angolais João Lourenço a déclaré que cette visite ouvrirait de plus grandes opportunités commerciales pour les investisseurs angolais et américains, stimulerait les partenariats, contribuerait à la production et aux exportations nationales, favoriserait le tourisme et ouvrirait des portes pour sa participation à l’économie mondiale.
Lors de la troisième réunion extraordinaire du comité central du MPLA, son parti au pouvoir, le président Lourenço a également annoncé qu’en marge de « cette importante visite, un sommet sur le corridor de Lobito se tiendra à Luanda, avec la participation du président Joe Biden, des chefs d’État de la RDC, de la Zambie et de la Tanzanie, ainsi que d’autres personnalités importantes ».
L’intérêt des États-Unis pour le corridor de Lobito s’est accru au cours des deux dernières années, signalant un certain avantage par rapport à la Chine et à la Russie dans la région.
En septembre dernier, le département d’État américain avait déclaré que le projet Lobito était un partenariat multinational entre gouvernements africains qui contribuerait à stimuler le développement économique grâce à des investissements en RDC, en Zambie et en Angola.
Le département d’État avait ajouté qu’en moins de 18 mois, depuis l’engagement initial des États-Unis, plus de 3 milliards de dollars ont été consacrés au développement du corridor de Lobito par le biais d’investissements dans de multiples secteurs interconnectés, notamment le transport et la logistique, l’agriculture, l’énergie propre, la santé et l’accès numérique.
Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
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