Alors que le gouvernement de la république a décidé de revoir à la baisse les prix de carburants, les cours du pétrole ont bondi jeudi après une déclaration du président américain Joe Biden disant être « en discussions » avec Israël sur d’éventuelles frappes contre les installations pétrolières Iraniennes.
La principale préoccupation des marchés pétroliers est l’éventualité de frappes de représailles d’Israël sur les installations pétrolières iraniennes, ce qui pourrait faire grimper les prix du brut de manière significative. Et la République Démocratique du Congo en subirait le coup.
Face à cette éventualité de frappes israeliennes, Bjarne Schieldrop, analyste en chef des matières premières à la banque suédoise, a déclaré sur les antennes de CNBC que « Si vous supprimez des installations en Iran, vous atteindrez facilement plus de 200 dollars ».
L’Iran figure parmi les dix premiers producteurs mondiaux de pétrole, avec une production de plus de 3,3 millions de barils par jour en août, la plus élevée depuis cinq ans, selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Il exporte la moitié de sa production, ce qui représente environ 2 % de l’offre mondiale.
Actuellement, en comparant les prix du pétrole brut entre 01 et 02 Octobre 2024, on remarque que la hausse du prix de pétrole brut WTI est passé de 69,83$ à 70,01$. L’augmentation du prix du pétrole Brent est passé de 73,56$ à 73,90$. La hausse du prix du panier de l’OPEP est passé de 71,34$ à 74,62$.
Il faut du reste souligner que le prix du pétrole est un indicateur crucial pour l’économie mondiale et les marchés financiers. Le prix du baril de pétrole influe sur de nombreux secteurs, de l’industrie automobile à l’énergie, en passant par l’agriculture et les transports.
Journaliste économique et de gestion des entreprises
communicologue de formation avec comme spécialité la Communication des entreprises. Présentateur des émissions sur l’économie