Lors d’une rencontre à Kinshasa avec Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de l’ONU, les représentants de la classe politique congolaise ont exprimé des opinions divergentes sur l’importance d’un dialogue inclusif , comme le rapporte La Référence Plus.
Martin Fayulu a plaidé pour le soutien des Nations Unies à son initiative de dialogue national pour la réconciliation : « Nous voulons un processus de Kinshasa (…) pour que les Congolais se mettent ensemble, comprennent les causes de leurs problèmes et se réconcilient pour la cohésion nationale. », a-t-il déclaré.
En revanche, le Front Commun pour le Congo (FCC) s’oppose à tout dialogue avec le régime de Félix Tshisekedi, accusant ce dernier de violer la Constitution. Emmanuel Ramazani Shadary a déclaré que Félix Tshisekedi « n’a jamais respecté et ne respecte aucun accord ou engagement qu’il prend (Genève, Nairobi, FCCCACH, Luanda…) ». Selon lui, il n’y a donc aucune garantie qu’il respectera un accord, fut-il issu d’un quelconque dialogue.
Du côté des Nations Unies, renchérit Forum des As, Jean-Pierre Lacroix a indiqué que l’ONU et la MONUSCO soutiennent l’idée d’un dialogue entre Congolais pour surmonter les défis, notamment ceux liés à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC. Cependant, il a également souligné la nécessité d’intégrer les processus déjà engagés, tels que les accords de Nairobi et de Luanda, dans cette initiative de réconciliation nationale.
Changeons de registre avec Le Phare, qui revient sur les remous provoqués par le verdict du Tribunal militaire de Kinshasa condamnant à mort 37 personnes dans l’affaire “attentat manqué du 19 mai”. Bien qu’il s’agisse d’une décision de justice rendue par un pouvoir indépendant, écrit le confrère, les Congolais ont été surpris d’entendre des réactions de protestation, notamment de l’Union européenne, qui a qualifié ce verdict de « mesure cruelle, inhumaine et dégradante ». Et de poursuivre, les Congolais se demandent alors en vertu de quoi les dirigeants de l’Union européenne se permettent de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un État souverain et de critiquer une décision de justice, surtout dans une affaire qui touche à la sûreté de l’État et remet en cause toute la structure institutionnelle d’un pays souverain.
Toujours en rapport avec la justice, selon La Prospérité, le ministre congolais Constant Mutamba a rencontré le président de la Cour constitutionnelle pour préparer les états généraux de la justice, prévus pour fin octobre, afin de réformer le système judiciaire.
Enfin, l’Assemblée nationale s’apprête à interroger la Première ministre Judith Suminwa sur l’exécution du programme de son gouvernement selon les informations d’Infos 27.
Crispin Mbindule, député de l’UDPS, a formulé une question orale avec débat, demandant des éclaircissements sur les engagements pris par le gouvernement, notamment en matière de création d’emplois et de sécurité.
Fin de cette revue de presse
Au Revoir et à la prochaine
Don Momat est à la fois formateur, blogueur et journaliste. Il aime surfer sur les faits quotidiens pour écrire des textes permettant au lecteur de plonger dans l’actualité. Son style, à la fois simple et teinté d’humour, vise à aider ses lecteurs à mieux comprendre les faits politico-économiques, voire sanitaires, qu’il aborde avec simplicité et modestie. Pour lui, le voyage constitue une véritable source d’inspiration.