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Mesdames et Messieurs, ouvrons cette revue de presse avec un focus sur La Prospérité qui revient dans ses colonnes sur les sanctions américaines contre l’AFC, ou plutôt intitulé « Le paradoxe des sanctions américaines. » Les analyses des meilleurs spécialistes du conflit dans la région des Grands Lacs s’accordent sur deux vérités de base.

La première vérité est que toutes ces rébellions telles que le M23, l’AFC, le Twiraneho, etc., sont des simples prête-noms de l’Armée Patriotique Rwandaise pour les différents mouvements rebelles. Ces groupes sont armés, financés et téléguidés directement depuis Kigali. La preuve ? Lors des pourparlers de paix à Luanda, Nairobi, et plus récemment à Zanzibar ou Kampala, ce ne sont pas Bertrand Bisimwa ni Corneille Nangaa qui se présentent autour de la table de négociation avec la RDC, mais bien les officiels du gouvernement rwandais. Bref, condamner le M23 ou l’AFC, qui ne sont que des marionnettes ou des laquais aux ordres de Kigali, revient à s’attaquer aux lieutenants et aux exécutants sans toucher à leurs véritables commanditaires, à savoir Paul Kagame et ses comparses, qui perpètrent des massacres en RDC sans que le Département d’État américain ne réagisse.

La deuxième vérité est plus douloureuse à accepter. Lorsque le Département américain du Trésor a annoncé le 25 juillet une série de sanctions visant une coalition de groupes rebelles congolais, il était clair qu’il s’agissait de manipuler la vérité historique et de faire croire à l’opinion internationale que la guerre en RDC est un conflit congolo-congolais. Nous assistons à une guerre de mots et à une manipulation des faits destinée à masquer la vérité profonde de ce conflit, qui est en réalité une guerre internationale impliquant plusieurs pays et puissances occidentales.

Kigali et Kinshasa viennent justement de s’accorder sur un cessez-le-feu sous la médiation angolaise, comme le rapporte le Forum des AS. Ce cessez-le-feu entrera en vigueur à partir du 4 août prochain, dans l’espoir d’apporter une accalmie aux populations civiles éprouvées par les violences dans l’est de la RDC.

Deux jours avant l’entrée en vigueur de ce cessez-le-feu, la RDC, selon Infos 27, célébrera le 2 août la Journée du Génocide Congolais, ou GenoCost. Le GenoCost est une initiative essentielle pour sensibiliser et honorer la mémoire des millions de victimes des graves conflits qui ont marqué le pays, écrit le tabloïd. Le GenoCost dépasse le cadre national, il vise également à mobiliser l’opinion internationale pour soutenir le droit du peuple congolais à la justice et à la vérité. Le Président de la République est attendu à Kisangani où, au-delà de la célébration, les Boyomais attendent des réponses concrètes à leurs préoccupations quotidiennes, renchérit La Référence plus.

En ce qui concerne la RN4, dont les travaux avaient été lancés le 19 février 2024, la partie chinoise est encore en train de construire la base-vie au PK36, cinq mois après le début des travaux. La situation de sécurité à Kisangani, notamment à Lubunga, n’a pas connu d’évolution notable. La précarité y prend des proportions inquiétantes.
Et qu’u’en est-il de 130 millions ou 190 millions de dollars payés par l’Ouganda pour indemniser les victimes de la guerre de six jours et reconstruire la ville de Kisangani, s’intérroge finalement la consoeur?

Face aux soupçons de détournement de l’argent de l’indemnisation, payé par l’Ouganda, Econews rapporte que tous les responsables congolais impliqués ont été suspendus et sont désormais à la disposition de la justice, placés sous mandat d’arrêt provisoire en attendant une enquête approfondie. Cette nouvelle a suscité de vives réactions parmi la population de Kisangani, comme le souligne Le Quotidien. Le ministre Mutamba a promis une enquête transparente pour établir la vérité et a appelé à la coopération de tous les acteurs concernés afin de garantir que justice soit rendue aux victimes.

Pour finir, revenons, avec GÉOPOLIShebdo, sur les mesures urgentes proposées au Conseil des ministres du 27 juillet par le Vice-premier ministre et ministre de l’Économie nationale Daniel Mukoko Samba. Les actions du VPM, il faut le souligner, s’inscrivent dans une stratégie visant à garantir la disponibilité des denrées pendant la période de soudure dans 2 à 3 mois. La stratégie de recours à l’importation vise également à éviter les hausses excessives de prix comme celles observées l’année précédente dans le Grand Katanga, où un sac de farine de 25 kg se négociait à près de 40 dollars américains.

À bientôt.

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