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Econews rapporte que la République Démocratique du Congo (RDC) a observé une journée solennelle en hommage aux victimes des conflits armés, à l’occasion de la Journée nationale de commémoration du génocide congolais, « GENOCOST ». La cérémonie a été présidée à Kisangani par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, en l’absence du président.

La Référence Plus se penche sur le nouvel accord de cessez-le-feu négocié à Luanda, sous l’égide du président angolais João Lourenço, qui doit entrer en vigueur le 4 août à minuit. Des incertitudes, écrit la consoeur, persistent quant au respect de cet accord par le Rwanda. La déclaration angolaise reste vague quant aux parties concernées et à la durée du cessez-le-feu, suscitant des doutes sur la bonne foi des parties impliquées.

Le trihebdomadaire Geopolis exprime des préoccupations sur l’accord, soulignant que les FDLR sont spécifiquement mentionnées, tandis que d’autres groupes armés sont désignés de manière générique. L’accord semble refléter le narratif rwandais en ne faisant pas mention du M23 ni de l’agression rwandaise, malgré les affirmations de Kinshasa sur le soutien rwandais aux rebelles du M23.

Le général à la retraite Malu Malu Dianda, dans une tribune publiée par Le Phare, critique la gestion militaire congolaise. Il déplore que l’armée ait cédé des territoires riches en minerais aux troupes du M23, soutenues par le Rwanda et l’Ouganda. Il propose plusieurs réformes, dont l’installation d’un Centre de Coordination Opérationnel Intégré à Goma, l’accélération de la formation des troupes aéroportées et des commandos, ainsi que la création de troupes blindées pour la reconnaissance. Il suggère également de former en urgence des pilotes militaires pour les avions de chasse et de transport et de censurer les déclarations démotivantes.

Dans Forum des AS, Jean-Pierre Kambila aborde la responsabilité des Congolais face à la balkanisation et à l’agression rwandaise persistante. Il évoque les principes historiques d’oppression des nations et critique l’image projetée par la RDC. Kambila déplore que les faiblesses internes et les conflits politiques affaiblissent la cohésion nationale et la position diplomatique du pays. Il appelle à une réflexion sur l’idéologie dominante et la perception de la RDC à l’international.

Une enquête d’Ouragan et d’Africanews soulève des doutes sur la capacité financière de la société turque Milvest Akaryakit Finansve Ticaret A.S., qui a signé des contrats pour plus de 4 milliards de dollars avec l’État congolais. Des sources affirment que l’État a servi de garantie pour des emprunts contractés par Milvest, suggérant un manque de préfinancement par l’entreprise et une couverture des coûts par le gouvernement. Les projets concernés incluent la construction d’un centre financier, d’un aéroport et d’autres infrastructures majeures. Les critiques soulignent l’absence de financement réel par Milvest, remettant en question la transparence de ces transactions. Le nom de l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, est à nouveau,  mentionné dans ce dossier pour avoir, selon les enquêtes, effectué des paiements en urgence à Milvest sans en informer le président de la République et le Premier ministre. »

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