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La condamnation de Corneille Nangaa fait la une des quotidiens kinois.

La Référence Plus titre : « Alors qu’il circule en homme libre à Rutshuru, Corneille Nangaa condamné à la peine de mort. »

Pour le journal, cela n’a pas surpris le Congolais lambda qui avait déjà prophétisé le sort réservé à Corneille Nangaa, le chef rebelle et leader de l’AFC. À l’issue du jugement par la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, Nangaa, ainsi que ses 25 coaccusés, a été condamné à la peine de mort pour crimes de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel, et trahison. Cinq prévenus étaient physiquement présents dans le box des accusés, tandis que les 25 autres ont été condamnés par contumace, étant absents.

Pour le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, cette condamnation est un moment historique pour la RDC. Il a annoncé que des mandats d’arrêt internationaux seront émis pour appréhender les fugitifs et les extrader en RDC afin qu’ils purgent leur peine.

Le Potentiel rapporte que le ministre a promis de mettre en œuvre les mécanismes nécessaires pour arrêter Nangaa et ses complices au niveau international, car cela est possible selon la justice internationale. « Pour Corneille Nangaa et les autres qui sont en fuite, nous allons lancer des mandats d’arrêt internationaux pour les appréhender et les extradés en RDC afin qu’ils purgent leur peine », a-t-il déclaré.

Le Phare ajoute que cette condamnation marque la première phase d’un processus plus large. Les instructions pré-juridictionnelles se poursuivent au niveau de l’Auditorat général des FARDC ainsi que de l’Auditorat militaire. D’autres personnalités congolaises, militaires et citoyens complices du régime sanguinaire de Kigali, l’AFC, et le M23 devront également répondre de leurs actes devant la justice militaire congolaise. Le Chef de l’État a déclaré en Belgique qu’il ne serait pas surprenant de voir de grandes personnalités déférées prochainement devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe.

Géopolis met en garde contre une guerre de manipulation orchestrée par les ennemis du pays pour fragiliser le régime. Les attaques incessantes ciblent particulièrement l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC), avec des allégations alarmantes de malversations financières. Les documents non vérifiés et les chiffres incohérents diffusés à grande vitesse créent une atmosphère de révolte et de désinformation. Cette manipulation vise à briser la confiance dans les structures stratégiques et à provoquer des mouvements sociaux, exacerbant la crise et mettant en danger la stabilité du pays. Les syndicalistes notent des incohérences flagrantes dans les documents dénonciateurs, soulignant la nécessité d’une enquête sérieuse pour clarifier les motivations derrière ces attaques et préserver la crédibilité des entreprises publiques.

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