Sur des images diffusées par la cellule de communication de la présidence république, les deux hommes sont apparus souriants, Félix Tshisekedi serrant la main de Fridolin Ambongo. A l’issue de cet échange, le Cardinal Ambongo s’est livré à la presse. D’après lui, cette rencontre a visé à apporter la lumière sur différents points qui ont provoqué des malentendus entre le pouvoir et l’église catholique.
« Dans les tumultes qu’on a entendus sur les réseaux sociaux ces derniers temps, j’avais souhaité rencontrer le Chef de l’Etat, il m’a donné cette opportunité de le rencontrer aujourd’hui en tant que responsables du pays, le Président de la République et le Cardinal de la RDC, pour que nous puissions faire la lumière sur différents points », a déclaré le prélat catholique au sortir de cette audience.
Tout devient clair….
Selon l’eminence, il était fondamental que des points importants soient clarifiés. Il est sorti de cette rencontre ragallardi et grandement satisfait. « Cela a été un moment de clarification. Là où les hommes se parlent, les choses sont claires. C’est avec un sentiment de grande satisfaction et de gratitude vis-à-vis du Chef de l’Etat que je sors de ce bureau », a-t-il souligné.
Pour ce leader religieux, aucun problème ne se pose à ce stade. Il y a eu plus de malentendu que de vrai problème. « C’était nécessaire qu’on se rencontre pour faire la lumière sur tous ces sujets qui avaient peut-être créé des malaises. Et maintenant qu’on se parle tout devient claire», a commenté le Cardinal.
S’agissant de ses déclarations, le prélat catholique a déclaré qu’il s’est agi d’un malentendu. « Je crois que nous nous retrouvons sur un seul point. En tant que Chef de l’Etat, son souci est le bien du peuple congolais. Il s’implique corps et âme pour que ce pays puisse retrouver sa sérénité et sa respectabilité sur la scène internationale. C’est le combat qu’il est en train de mener », a-t-il renchéri avant de soutenir que le souci majeur de l’église est aussi le bien de ce même peuple.
Pour clore, le Cardinal Ambongo a soutenu que le pouvoir et l’église sont condamnés à travailler ensemble main dans la main pour le bien-être de ce peuple et pour le bien du pays qui est aujourd’hui en péril à cause de la voracité des pays voisins que nous connaissons que tout le monde connaît.
Djodjo Mulamba