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Depuis son investiture en juin 2024, le gouvernement de la république mise sur la relance des projets d’infrastructures urgents pour améliorer l’économie nationale et le bien-être des congolais. Sous le leadership du Chef de l’État, ce gouvernement a lancé un programme de réformes structurelles dont l’objectif principal est de placer le pays sur une voie de développement durable et inclusif, en stimulant les investissements publics et privés, notamment dans des infrastructures essentielles comme les routes, l’énergie, ainsi que les services sociaux tels que la santé et l’éducation.

Financement dans des conditions avantageuses

Il faut reconnaître que les efforts déployés pour lutter contre la corruption et améliorer la transparence budgétaire ont permis à l’État de mieux gérer ses ressources. Selon la note d’information présentée par le ministre des finances Doudou Fwamba à la 18ème réunion du conseil des ministres, ces mesures ont également amélioré l’environnement des affaires en RDC, rendant les titres publics plus attrayants et facilitant la mobilisation de financements dans des conditions avantageuses.

Tenez, depuis le début de ce mois d’octobre, 160,2 millions USD ont été alloués à ces projets, s’ajoutant aux 62,9 millions USD versés les mois précédents, pour un total de 223,1 millions USD. Parmi les projets clés, le ministre des Finances indique que dans le cadre de la clôture de la première phase du PDL 145 T (Programme de Désarmement Local des 145 Territoires), 59 729 397,42 USD ont été payés aux agences d’exécution, soit 24 732 160,42 USD au BCECO pour 181 ouvrages, soit 7 645 000 USD à la CFEF pour la maîtrise d’œuvre de 635 ouvrages, soit 27 352 237 USD au PNUD pour compléter le financement des ouvrages.

D’autres projets concernent les infrastructures dans plusieurs provinces du pays. C’est le cas de celle de la Tshopo qui doit bénéficier de 17 millions USD pour moderniser 33,89 km de voirie et d’autres projets locaux. Le même montant est alloué au Kasaï-Central pour relancer 41,536 km de voirie. Quant à la province de l’Ituri, le gouvernement dispose 13 millions USD pour divers travaux de voirie. Du reste, d’autres provinces comme Kasaï Oriental, Sankuru, Kongo-Central, et Nord Kivu bénéficient également de financements pour des projets variés.

La ville province de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, n’est pas en reste, car selon la note de l’argentier national, 25 millions USD sont alloués à des projets de voirie et de lutte contre l’érosion dans plusieurs communes de la capitale congolaise, avec un paiement de 4 587 410,43 USD pour le démarrage des travaux autour du marché central. Après que l’entreprise Milvest ait respecté la loi, il a été effectué le paiement du deuxième acompte du projet Kinshasa Arena pour 45 millions USD.

Autres projets urgents qui bénéficient du financement du gouvernement, ce sont l’électrification et les infrastructures rurales. Pour l’électrification, 13 743 850,99 USD sont mobilisés pour finaliser 18 projets prioritaires. Quant aux Infrastructures rurales, le gouvernement mobilise 30 millions USD pour la réhabilitation des routes de desserte agricole.

Toujours dans sa note, Doudou Fwamba a évoqué une stratégie de financement diversifiée qui intègre des ressources publiques, des partenariats public-privé, ainsi que des financements bilatéraux et multilatéraux. Parmi les projets structurants à relancer figurent le « barrage Grand Katende » et d’autres infrastructures clés. D’où les recommandations incluent le renforcement du cadre de suivi et d’évaluation des projets, la mise en place d’un mécanisme de contrôle financier et technique, le respect du cadre macroéconomique et la promotion de la transparence et de la gestion des projets pour garantir leur durabilité.

Stabilisation du cadre macro-économique

Il ne fait aujourd’hui l’ombre d’aucun doute que les politiques publiques mises en place par l’exécutif national permettent au pays de consolider l’inflation et le taux de change. D’après Doudou Fwamba, le Gouvernement sous les directives de la première Ministre Judith Suminwa Tuluka a engagé depuis le 15 juin dernier, une stratégie de stabilisation macroéconomique pour freiner l’inflation croissante et restaurer la confiance des acteurs économiques.

Cette stratégie comprennent deux principales grandes actions dont la stabilisation du taux de change et le contrôle de l’inflation. Grâce à un resserrement de la politique budgétaire et à une meilleure coordination avec la politique monétaire, la dépréciation de la monnaie nationale a été réduite de 5,50 % entre janvier et juin 2024 à seulement 0,14 % depuis l’investiture du nouveau gouvernement. L’inflation annuelle a également baissé, passant de 21 % à 15,1 % entre juin et septembre 2024, préservant ainsi le pouvoir d’achat de la population.

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