Forum des As, qui annonce que Kinshasa s’oppose à l’inclusion de son cobalt sur la liste noire américaine, arguant que cela nuit à la réputation de son secteur minier.
Les autorités congolaises défendent les progrès réalisés dans la régulation de l’exploitation minière et soulignent que des efforts sont en cours pour éliminer le travail des enfants dans ce secteur. “Cette décision ne tient pas compte des efforts ni des avancées majeures enregistrées dans la régulation de l’exploitation minière artisanale et industrielle par l’État.
Elle remet en cause l’efficacité des dispositifs internationaux de contrôle de conformité et de diligence raisonnable de la chaîne d’approvisionnement reconnus en matière de droits humains, de travail et de sécurité, auxquels les industriels sont soumis avec rigueur par des structures internationales indépendantes travaillant directement avec des multinationales occidentales (européennes et américaines) pour tenir compte des utilisateurs finaux”, indique le communiqué du ministère de la Communication et des Médias.
Kinshasa demande par ailleurs un soutien international pour renforcer les mécanismes de traçabilité du cobalt, essentiel à l’économie nationale et à la transition énergétique mondiale.
Econews, de son côté, met en lumière les contradictions au sein de la RDC. Début 2024, explique le tabloïd, un accord controversé a été conclu entre l’État congolais et un consortium d’entreprises chinoises, conduisant à une révision de la convention de 2008 qui liait les deux parties. Cet accord aurait permis le partage d’environ 30 millions USD, une somme conséquente qui a suscité des interrogations et des critiques sur l’utilisation des fonds publics dans un pays aux besoins urgents.
De la Présidence de la République aux entreprises du Portefeuille de l’État, en passant par l’ancien gouvernement de Sama Lukonde, tous les acteurs politiques et économiques ont été impliqués dans cette affaire, marquant ainsi un véritable festin au sein de l’élite conglomérale. Selon des sources, cette somme aurait été distribuée entre divers experts, sur instruction directe du Président de la République, créant ainsi une atmosphère de suspicion et de mécontentement au sein de la population.
Une autre contradiction relayée par Congo-Nouveau cette fois-là est que, pendant que le parti du président de la République, Félix Tshisekedi, débat de la modification de la Constitution, dans l’Est du pays, Corneille Nangaa et ses copains du M23 pillent les minerais de Rubaya, dans le Masisi. Cette différence d’attention sidère une partie de l’opinion congolaise.
La société civile du Nord Kivu, dans l’est de la RDC, accuse les rebelles du M23 d’exploiter illégalement les minerais à Rubaya. Elle affirme que le prix du coltan a plus que doublé. La patronne de la Monusco, Bintou Keita, a évoqué le chiffre de 300 000 dollars par mois uniquement pour le coltan.
Ainsi, face à la volonté exprimée de l’UDPS de changer la Constitution, Le Journal note que non, le peuple ne veut ni de conférence constitutionnelle d’accommodement conjoncturel, ni de conférence nationale de défoulement, ni de dialogue politique de replâtrage institutionnel – en réalité celui du tissu politique avec les mêmes hommes et femmes – ni surtout de consultations d’acteurs socio-politiques du haut, ces véritables harpagons repus, détenteurs exhibitionnistes de privilèges, sinécures et rentes de situation.
Non, le peuple désespère ! Oui, le peuple demande son bien-être !
Avec Infos 27 revenons sur l’affaire Bachelor. “Le régulateur congolais des médias indique que, malgré la décision rendue par le Conseil d’État qui serait en sa défaveur, celle-ci ne lui sera opposable que lorsqu’elle lui sera formellement notifiée.
Évoquant son incapacité d’apprécier, à ce niveau, le contenu de l’arrêt, le CSAC instruit Canal+ de suspendre immédiatement toute diffusion de l’émission Bachelor et de la chaîne Canal+ Pop jusqu’à ce que la notification formelle lui soit transmise par les autorités compétentes.”
Géopolis Hebdo rend hommage à Dikembe Mutombo, une légende du basketball décédée le 30 septembre 2024. Les réactions émanant de diverses personnalités, des artistes aux chefs d’État, soulignent l’impact de Mutombo tant sur le terrain qu’en dehors.
Son engagement philanthropique, notamment à travers son hôpital en RDC, et sa carrière marquante en NBA sont célébrés, témoignant de l’héritage durable qu’il laisse derrière lui. Les hommages, notamment de personnalités comme Bill et Hillary Clinton, Barack Obama, Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Fally Ipupa, Didier Drogba et Lokua Kanza, mettent en avant la mémoire d’un homme dont le parcours transcende les frontières.

Don Momat est à la fois formateur, blogueur et journaliste. Il aime surfer sur les faits quotidiens pour écrire des textes permettant au lecteur de plonger dans l’actualité. Son style, à la fois simple et teinté d’humour, vise à aider ses lecteurs à mieux comprendre les faits politico-économiques, voire sanitaires, qu’il aborde avec simplicité et modestie. Pour lui, le voyage constitue une véritable source d’inspiration.