Quid des textes légaux sur l’interruption de grossesse ?

L’avortement est un sujet délicat et souvent controversé dans de nombreux pays, y compris en République Démocratique du Congo (RDC). Dans ce pays d’Afrique centrale, les questions de santé reproductive et de droits des femmes sont au cœur des débats sociopolitiques. Alors que certaines nations ont assoupli leurs lois sur l’avortement, la RDC maintient une législation restrictive qui soulève des préoccupations quant à la santé et au bien-être des femmes.

La loi congolaise sur ce sujet est très stricte. Selon le Code pénal congolais, l’avortement est considéré comme une infraction, sauf dans des cas très limités, tels que lorsque la vie de la mère est en danger ou du foetus.

Depuis 2008, la RDC a ratifié et publié dans son journal la loi de maputo
Ce protocole oblige les États partis, à protéger les droits de femmes en matière de production en autorisant l’avortement médicalisé en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la poursuite de la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère.

Selon L’OMS, environ 73 millions d’avortements provoqués ont lieu dans le monde.
6 grossesses non désirées sur 10 et 3 grossesses sur 10 se sont terminées par un avortement

La sensibilisation et l’éducation sont deux étapes importantes pour réduire les stigmates associés à l’avortement et pour garantir que toutes les femmes aient accès aux informations et aux ressources nécessaires pour prendre des décisions éclairées concernant leur santé reproductive.

Gigi Nende

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