Après la tripartite du jeudi 09 août dernier en la résidence de Vital Kamerhe, les opposants ne cessent de multiplier les rencontres en vue de paufiner des stratégies pour une grande victoire aux prochaines élections qui pointent à l’horizon. À quelques mois de la tenue du scrutin présidentiel et après la désignation du dauphin du Président de la République Joseph Kabila Kabange, samedi 11 août 2018, le président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Félix Tshisekedi et le Premier ministre honoraire de la RDC, Adolphe Muzito, leader de la plateforme Nouvel Élan, tous deux candidats à la prochaine élection présidentielle du 23 décembre 2018, ont, à la suite de leur dernière rencontre de Bruxelles du 02 Juin dernier, poursuivi leurs échanges sur l’évolution de la situation politique du pays.
On croit savoir que ces pourparlers ont tourné autour du dépôt des candidatures aux élections présidentielle et législatives nationales, à l’exigence de la tenue effective des élections crédibles, transparentes et apaisées à la date prévue conformément au calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), de la candidature commune de l’opposition et de la possibilité pour les forces alternatives d’obtenir la majorité présidentielle et parlementaire.
Par ailleurs, ils se sont engagés de poursuivre leurs discussions en vue d’un large consensus autour des questions importantes pouvant amener l’opposition à la victoire électorale.
A la suite du dépot de sa candidature à la CENI, Félix Tshisekedi avait annnoncé à la presse la détermination et l’engagement de tous les leaders de l’opposition de parvenir à la désignation d’un candidat commun de l’opposition. Il a, pour ce faire, annnoncé une importante rencontre au mois de septembre à Bruxelles, au royaume de Belgique, avec pour finalité de matérialiser cette idée de la candidature commune de l’opposition.
Les opposants congolais ne sont pas seulement préoccupés par la candidature commune de l’opposition, mais aussi et surtout de la nécessité d’avoir un processus électoral transparent, crédible et inclusif, respectant à la fois la Constitution et l’Accord de la Saint-Sylvestre.
Pour rappel, l’opposition politiques dans son ensemble, avait dit tout son refus de la machine à voter de la CENI et exigé la suppression du fichier électoral qui contient 16,6% d’électeurs enrôlés sans empreintes digitales. La libération des prisonniers politiques et le retour des exilés politiques dont Moïse Katumbi constituent également les principales exigences de l’opposition politiques dans son ensemble. La prise en compte de ces révendications constitue, pour les opposants, le gage d’un processus électoral crédible et transparent.
Théodore Ngandu

Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com