Le président de la République Félix Tshisekedi va à partir de ce mercredi effectuer une mission d’itinérance dans la province de la Tshopo. La ville de Kisangani, capitale provinciale, se prépare à accueillir les chefs de l’État qui va évaluer la situation sécuritaire, mais aussi les travaux déjà amorcés pour ce second mandat. Il faut souligner que cette visite est la première au chef-lieu de la Tshopo, depuis la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la magistrature suprême, en décembre 2023. Durant son séjour à Kisangani, le Chef de l’État, va notamment inaugurer officiellement de l’aérogare de l’aéroport international de Bangboka.
Kisangani, troisième grande mégalopole de la RDC, tente de colmater les brèches pour donner une autre image au premiers citoyen. La simple annonce de la visite du chef de l’État a suffi pour voir des effets miracles sur plusieurs secteurs de la vie. Les travaux de la voirie urbaine, longtemps à l’arrêt, ont soudainement repris. Des gros engins sont entrés en action et pour la première fois, la principale voie qui mène vers l’aéroport a commencé à recevoir une couche d’asphalte. Il y en a de même de la grande route qui mène vers le stade Lumumba. Des travaux d’Hercule y sont effectués jour et nuit.
L’électricité, une denrée rare, à Kisangani, malgré la centrale de la Tshopo, est devenue stable. Face à ce réveil, les boyomais ne cachent pas leur étonnement. « Nous, nous sommes des habitants de Kisangani. Nous sommes avons grandi ici à Kisangani. Et je vous assure que nous n’avons jamais vu ce que nous sommes en train de voir là. Cette route, depuis qu’on est enfant, n’a jamais porté de l’asphalte. En tout cas, ça c’est une très grande bénédiction pour la population de Kisangani en particulier. Et nous ne pouvons que dire merci, merci, vraiment un grand merci au chef de l’État, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de ce qu’il est en train d’accomplir dans notre province de Kisangani », s’exprime un Boyomais.
Si certains problèmes ont déjà trouvé un début de solution, d’autres attendent d’être présentés aux chefs de l’État et au gouvernement qui tiendront ici leur prochain conseil des ministres vendredi 25 octobre, la coexistence pacifique entre tribus, l’insécurité urbaine et périurbaine sont autant des sujets qui restent des préoccupations pour la population. Entre-temps, la ferveur de voir le chef de l’État à Kisangani ne faiblit pas. Pour le jeune, Kisangani reste un paradis.
« Quand nous disons que Kisangani napita bulaya (en swahili), c’est parce qu’à Kisangani, on a tout. Quand nous disons que Kisangani napita bulaya, nous respirons de l’air frais. Nous avons la réserve biosphère de Yangambi qui contribue par rapport au deuxième poumon de la planète. Kisangani a de l’air frais. Quand on dit Kisangani napita bulaya, on a un sol fertile où tu peux tout planter et ça va sortir même derrière la maison, tu plantes les amarantes, ça va sortir partout où tu peux planter, ça peut sortir », s’exprime un autre Boyomais.
Djodjo Mulamba (avec la presse présidentielle)

Journaliste économique et de gestion des entreprises
communicologue de formation avec comme spécialité la Communication des entreprises. Présentateur des émissions sur l’économie