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C’est à la suite de la participation de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI en sigle, instituée par l’article 4 de la Loi n° 00412002 du 21 février 2002 portant Code des investissements comme un établissement public à caractère technique, doté de la personnalité juridique et d’une autonomie de gestion) à la 7e édition du Salon Africain de l’Entrepreneuriat (SAFE) qui s’est tenue du 6 au 7 juillet 2024 à Abidjan, capitale de la République de Côte d’Ivoire, que s’en est suivi une réunion de travail entre l’équipe de l’Agence conseil du Gouvernement central et des 26 Exécutifs provinciaux en matière du climat des affaires et des investissements et la société BMI-WES SA, une entreprise ivoirienne spécialisée dans les solutions technologiques et monétiques liées à la digitalisation. Cette rencontre aboutit à une manifestation d’intérêt de Business Management Invest World Financial Services SA (BMI-WES SA) pour s’implanter en République Démocratique du Congo (RDC) dont une mission de prospection a été effectuée la semaine dernière, soit du 30 juillet au 2 août 2024 afin d’explorer davantage cette opportunité d’investissements.

Avant d’entamer la série des audiences programmées en faveur de la société Ivoirienne, le Directeur Général de l’ANAPI, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, a rappelé, à l’attention de l’équipe Ivoirienne que cet Établissement public à caractère technique a pour mission d’œuvrer à l’amélioration du climat des affaires, de promouvoir les investissements publics et privés, de faire la promotion des opportunités spécifiques d’investissement ; le plaidoyer en vue de l’amélioration du climat des affaires au pays (after-care) ; de l’accompagnement administratif des investisseurs qui décident d’établir ou d’étendre leurs activités économiques sur le territoire national.

Dans la foulée, le DG Bruno Tshibangu a encore fait savoir qu’une équipe d’experts de l’ANAPI pourra garantir un accompagnement partout où ils seront reçus en audience.

Après le mot de bienvenu du Directeur Général de l’ANAPI, la parole fut accordée au PDG de BMI-WES en vue de circonscrire le cadre de leur visite en RDC. La société BMI-WFS a été créée le 15 novembre 2017, il y a 7 ans. Sa forme juridique est SAS, société par actions simplifiée. Son domaine d’activité est la gestion de fonds. Elle est spécialisée dans les domaines de la Finance, la monétique, ingénierie informatique…

L’objectif de cette initiative est de permettre le recouvrement à temps réel des ressources publiques et de payer les dettes de l’État. Portée par l’opérateur technique BMI-WFS, cette innovation du Trésor public appliquée en Côte d’Ivoire, Gabon, Togo et dans d’autres pays, vise à accroître la mobilisation des ressources publiques en réduisant les déperditions.

Prenant la parole, Clotchor Sékongo, PDG de la société, a indiqué que cette plateforme électronique est une solution à l’inclusion financière des populations. Juste après l’audience leur accordée par le DG de l’ANAPI, le Prof Bruno Tshibangu, cette délégation a été reçue tour à tour aux cabinets de travail de la Vice-Ministre de l’Intérieur et du Directeur de Cabinet du ministère de PNTIC.

S’agissant de la digitalisation des services sous tutelle de la Vice-primature de l’Intérieur, décentralisation et affaires coutumières demeurent parmi les priorités du quinquennat du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, porté par le Gouvernement Suminwa. Face à cet impératif, la Vice-Ministre Eugenie Tshiela eu une séance de travail avec la délégation de BMI-WES conduite par le Chargé d’affaires économique de l’ambassade de la Côte d’Ivoire sous les auspices de l’ANAPI.

L’occasion pour la Vice-ministre d’écouter ses hôtes sur l’enjeu et l’opportunité de la plateforme de digitalisation et numérisation de BMI-WES efficace notamment dans la gestion de la paie des agents et fonctionnaires de l’État, militaires et policiers et la collecte des taxes et redevances dans les Entités territoriales décentralisées (ETD), ce qui va permettre à l’État congolais d’accroitre ses ressources internes.

Satisfaite d’avoir écouté de ses hôtes, de l’intérêt qu’apporte la Banque Mondiale (BM) dans ce vaste projet de digitalisation, la Vice-ministre de l’Intérieur a émis le vœu de voir la société BMI-WES lui transmettre une lettre d’intention afin de voir dans quelle mesure passer de la parole à l’acte. Au terme des audiences accordées, le PDG de BMI-WES s’est dit satisfait :  » Nous avons beaucoup apprécié et repartons satisfaits de ces rencontres qui viennent à point nommé  ».

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