Il était 1O h ce jeudi 18 Avril lorsque différents groupes de soutien à la candidature de la députée nationale Jeannine Mabunda Lioko, au poste du président de l’Assemblée Nationale, envahissent les alentours de l’hémicycle du palais du peuple dans la commune de Lingwala. Habillés à l’effigie de la candidate, banderoles en mains, Ces groupes composés en majorité des femmes venus de tous les coins de la capitale , parmi eux l’ASBL regroupement de Babenza, la ligue de femmes du PPRD/lukunga, les Femmes des militaires du camp kokolo, tous avaient pris avec l’histoire ,pour assister au dépôt de la candidature de cette femme qu’ils estiment capable de prendre le bâton de commandement de l’Assemblée Nationale.

Désignée dernièrement par l’autorité morale du Front Commun pour le Congo(FCC), candidate au perchoir de la chambre basse du Parlement, Jeannine Mabunda est portée par plusieurs personnes, même-ceux en dehors de sa famille politique. Pour solange Masumbuko, élue de la circonscription de la Lukunga et l’une des femmes partisanes de la parité homme-femme« Malgré l’absence d’une femme élue à la tête de l’une des provinces, j’espère qu’une femme pourrait diriger l’Assemblée nationale cette fois- ci. Jeannine Mabunda Lioko a été déjà ministre dans ce pays, je souhaite enfin voir mon semblable arbitrer ce parlement où le genre masculin domine », a-t-elle déclaré. Visiblement, la lutte pour l’égalité de sexe en République Démocratique du Congo demeure et continue d’être menée par différentes structures féminines congolaises.

Elles sont moins représentatives dans les postes de prise de décision du pays, tel qu’à l’Assemblée Nationale où seulement 50 femmes siègent comme députées nationales. Quant aux élections des gouverneurs tenues récemment, le constat est qu’aucune femme n’a été élue à la tête de l’une des provinces.

Pour plusieurs organisations féminines, la question de la représentativité des femmes devrait faire l’objet des discussions et réflexions pour toutes les femmes. Il est plus qu’important que les femmes élues malgré leur minorité, puissent militer et peser de leurs poids pour porter la voix de la femmes mais aussi travailler davantage pour faire passer les lois en faveur des droits des femmes.

Carmel Kibaka

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