» Coup dur pour la République Démocratique du Congo (RDC) : avec des mines de 6,8 milliards de dollars, Glencore veut quitter le pays et cherche repreneur  ». Tel est intitulé de l’article publié par le Financial Time et relayé par plusieurs autres médias. Le cuivre et le cobalt de la RDC sont très convoités ainsi que les autres minerais critiques. De nombreux acteurs, qu’ils soient asiatiques ou occidentaux, sont à la recherche de la moindre opportunité pour mettre la main sur les minerais critiques de la copperbelt, dans le Sud du pays. Malgré un contexte économique et sécuritaire difficile pour la RDC, le géant Suisse, qui vient d’obtenir le renouvellement des permis de Kamoto Copper Compagny (KCC), et n’envisage pas de quitter le pays. Il prévoit plutôt de poursuivre ses projets d’investissement, de développement et d’exécution de ses cahiers de charges et autres investissements sociaux, tel que présenté à Cape Town, en Afrique du Sud, lors du forum Investing in Mining Indaba, par Marie-Chantal Kaninda, Présidente de Glencore RDC et Président du Conseil d’administration de KCC.

En effet, Glencore a reçu une offre non sollicitée concernant ses opérations en RDC, à la fin de l’année dernière. Celle-ci a été rejetée. Glencore ne mène pas de processus de vente de ses opérations en RDC. Les résultats préliminaires de 2024, publiés le mercredi 19 février, nous présentent un Glencore globalement fort avec une bonne contribution du cuivre dans son portfolio industriel.

Dans son dernier communiqué de presse, le CEO du Groupe a déclaré :  » Sur le plan opérationnel, 2024 a été une bonne année pour Glencore. Nos actifs industriels ont généré des chiffres de production pour l’ensemble de l’année dans les limites de leurs prévisions initiales. Ce qui a entraîné une croissance d’environ 4 % des volumes d’équivalent de cuivre d’une année sur l’autre. Sur la base des plans de production actuels pour nos opérations existantes, nous modélisons également un taux de croissance annuel composé d’environ 4 % jusqu’en 2028 (en équivalents cuivre) à partir de 2024 (Traduit de l’anglais par Géopolis)  ».

La RDC est aujourd’hui 2e producteur mondial de cuivre (et 1e du cobalt ) et Glencore se présente comme un partenaire de choix pour les ressources stratégiques de la RDC.

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