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On le savait volontariste, c’est d’ailleurs cette qualité qui lui a permis d’organiser le commerce extérieur en alignant le pays dans l’agenda des grandes organisations commerciales. Mais là où il a surpris agréablement les observateurs parmi lesquels le Rejef c’est la rapidité avec laquelle il a inféré un rythme de travail dans le secteur du portefeuille en se prononçant pour le respect strict des procédures et des structures mises en place. Il a vite fait de faire comprendre que ces entreprises du portefeuille avaient un objectif de production et leur contribution au budget de l’Etat était attendu. Il a vite fait de fixer les rôles respectifs entre les conseils d’administration et les comités de gestion. Plusieurs conflicts paralysent ces entreprises qui se gèrent sous le label des partis politiques où les différents dirigeants sont à couteaux tirés au grand mépris de l’efficacité et dans un déni total de travailler pour accomplir l’objet social.


C’est donc avec optimisme que les Échos qui nous parviennent du « bateau » ( bâtiment où se trouve le ministère, se trouvant en face du fleuve Congo dans un quartier maritime), font état d’une détermination du ministre Bussa de faire passer à tous un contrat de performance pour leur accorder une dose de comestibilité publique et sociale. Ils sont chaque jour évalués et contraints de donner le meilleur d’eux-mêmes pour quitter la réputation d’être des canards boiteux.

Il faut souligner que les résultats mitigés dans le secteur sont dus entre autres au non parachèvement de la réforme du portefeuille de l’Etat qui devait mettre en place une transformation de celles-ci en entreprises commerciales. C’est une épine dans leur fonctionnement car elles doivent faire face à la voracité du marché tout en rendant des services sociaux au gouvernement. Le cas de transco en est une parfaite illustration.

Comment avancer et sur quelle réflexion stratégique ? Le ministre Jean Lucien Bussa est appelé à convoquer une réflexion générale pour que des nouvelles options soient levées. Mais en attendant les mandataires qui ne vont pas s’adapter au grille pain doivent être remerciés.

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