C’est une véritable journée marathon qu’a connue le Ministre d’État, Ministre de l’Industrie, Aimé Boji Sangara, enchaînant le mercredi une série d’audiences avec les responsables des principales structures placées sous sa tutelle. Tour à tour, le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), le Conseil Congolais de la Batterie (CCB), l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES), la Direction Générale des Corridors de Développement Industriel (DGCDI) ainsi que le Centre d’Appui à la Technologie et à l’Innovation (CATI) ont été reçus. Objectif affiché : s’imprégner du fonctionnement de chaque entité, évaluer leurs difficultés, leurs cadres organiques et leurs méthodes de travail. Le Ministre d’Etat a demandé à chacune d’elles de produire, dans les plus brefs délais, une feuille de route claire, axée sur des actions concrètes et réalisables.
Toutes ces initiatives devront s’inscrire dans le Plan directeur du Ministère et rester alignées sur le Plan d’Action du Gouvernement (PAG). Après cette étape , une réunion technique de suivi est d’ores et déjà prévue, afin de définir les priorités du secteur industriel avant leur présentation à l’exécutif.
Sans industrie, l’économie congolaise ne saura décoller
» Sans industrie, l’économie ne saura décoller », a martelé Aimé Boji, réaffirmant sa conviction que le développement industriel est un levier essentiel pour la croissance du pays. Il a également insisté sur la nécessité de réserver une part importante des opportunités industrielles aux nationaux, afin de renforcer la promotion des petites et moyennes industries, souvent marginalisées au profit des investisseurs étrangers. À travers cette approche, le Ministre Boji d’État entend poser les bases d’une industrie congolaise modernisée, inclusive et compétitive, capable de tirer parti des nouvelles technologies, de valoriser les ressources locales… conformément à la vision présidentielle.
Le FPI a ainsi la lourde responsabilité de financer des unités de transformation
Pour le président Tshisekedi, après l’Indépendance politique acquise en 1960, la deuxième indépendance est économique. Pour le successeur de Louis Watum Kabamba, le FPI a ainsi la lourde responsabilité de financer des unités de transformation. » C’est pourquoi le nouveau management tient à faire du FPI, une institution robuste, centrée sur le financement des projets innovants et des investissements ayant un impact réel sur l’économie du pays. », foi du DG Hervé Claude Ntumba.
Technocrate aguerri, le DG Ntumba Batukonke travaille jour et nuit depuis sa nomination à la tête du FPI pour imprimer le changement. La levée des fonds au niveau international pour le financement des investissements lourds en RDC compte parmi les priorités de son mandat. Le ministre Boji Sangara a promis tout son soutien au DG Ntumba Batukonke. Il sera le porte-parole de cet établissement public auprès de l’Exécutif central qui est toujours attentif à toutes les préoccupations du FPI. Il faut souligner que les points de convergence entre les deux personnalités augurent une parfaite harmonie.
Quid du tête-à-tête Ntumba – Elenge ?
Toujours dans la même journée, le DG du FPI, revenant dans son cabinet de travail, s’est également entretenu avec Madame Sylvie Elenge, DG de la Radio-télévision nationale de la RDC (RTNC) . Les deux mandataires publics se sont accordés sur le renforcement de leur collaboration mais aussi et surtout sur le financement des projets rentables et bénéfiques pour les deux parties.
Dieudonné Buanali
