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Lors du congrès de l’ordre national des experts comptables du Congo (ONEC), clôturé le vendredi dernier, la politique de la République démocratique du Congo quant à sa lutte acharnée contre la fraude, le déroulement et la corruption a été dévoilée. C’etait l’exercice auquel s’est lancé le Coordonnateur intérimaire de l’Agence de prévention et lutte contre la corruption (APLC), Michel Victor Lessay, lors de cette grande messe des experts comptables nationaux.

Cette politique de lutte contre la fraude, la corruption et le détournement des deniers publics est, de prime à bord, déterminé par l’engagement ferme du président de la République de lutter farouchement contre ses antivaleurs, a indiqué le coordonnateur Victor Lessay. Félix Tshisekedi a réaffirmé cet engagement dans son discours de prestation de serment, à l’occasion de la cérémonie de son investiture.

Il s’agit là d’une volonté politique qui s’est traduite par la création et la redynamisation des structures de lutte contre la corruption et le détournement, entre autres « L’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), la Coordination de l’Innovation pour le changement des mentalités (CICM); L’Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l’Éthique Professionnelle (OSCEP); L’Inspection Générale des Finances (IGF); La Cellule Nationale de Renseignements Financiers(CENAREF); La Direction de Reddition des Comptes (RDC); La Cour des comptes (CDC); Le Réseau National des Parlementaires Africains de Lutte Contre la corruption et les Actions proactives des organisations de la société civile » a déclaré le coordonnateur a.i de l’APLC.

L’APLC est un service spécialisé au sein du Cabinet du Chef de l’Etat, créé par ordonnance N° 20/013 bis du 17 mars 2020, en conformité avec la Constitution de la République Démocratique du Congo, la Convention des Nations-Unies contre la corruption, la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption et le Protocole de la SADC de lutte contre la corruption.

Cet organe publique de l’Etat, APLC, qui a déjà doté le pays d’une stratégie de lutte contre la corruption, nourrit cette ambition de réduite à 60 % d’ici 2026 les pratiques de corruption pour asseoir une culture de l’intégrité dans le secteur public et privé au pays. Il a déjà eu plusieurs réalisations, dont le traitement de 57 dossiers de détournement des deniers publics, 7 dossiers de coulage des recettes publiques, 14 dossiers de spoliation des immeubles et 22 dossiers de fraude fiscale.

Pour poursuivre son œuvre et atteindre ses objectifs, l’APLC a plaidé pour que l’arsenal législatif à travers en la matière en RDC soit complété, par la Loi spéciale anticorruption et la Loi portant protection des lanceurs d’alerte, mais aussi de poursuivre le combat pour le changement des mentalités.

Cependant, à en croire le coordinateur Michel Victor Lessay, l’Agence compte entre autres sur le fait que Président de la République et la Première ministre, font de la lutte contre la corruption l’une de leurs priorités ; la ratification des instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux; la volonté politique d’améliorer le climat des affaires; l’instauration du guichet unique de création des Entreprises; la promulgation des codes d’investissement minier, douanier, forestier ainsi que d’autres efforts du gouvernement central.

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