Forum des. Leur Une annonce un titre accrocheur : « COMMISSION DE RÉVISION DU CONTRAT CHINOIS : Vivement la liste nominative des bénéficiaires des jetons de présence avec des parts individuelles. »
En effet, 28 millions de dollars ont été versés à 262 personnes du côté congolais ayant participé à la révision du contrat sino-congolais. Pour Forum des, il s’agit d’un triple scandale. Le journal souligne qu’il revenait au gouvernement congolais de prendre en charge ces paiements, puisque la révision a été initiée par celui-ci et non par la Sicomines, une société qui, bien que congolaise, ne devrait pas supporter de tels frais.
Le deuxième scandale réside dans le fait que l’IGF, en tentant de minimiser la situation, confirme un montant de 28 millions de dollars, plutôt que les 30 millions initialement évoqués. Toutefois, elle admet que cette somme est prélevée sur les 7 milliards générés par le processus de révision, soulevant des interrogations sur l’utilisation de cette enveloppe, normalement destinée aux travaux d’infrastructures.
En ce qui concerne le troisième point, l’IGF déclare qu’après neuf mois de travaux et 32 réunions, la Commission a récupéré 7 milliards de dollars pour la RDC, ordonnant ainsi le paiement des jetons de présence. En tant que conseiller du Chef de l’État sur les finances publiques, l’IGF devait cependant savoir que ce paiement ne relevait pas de la Sicomines. De plus, la distribution inéquitable des jetons met en lumière des injustices, avec des montants dérisoires perçus par la majorité des bénéficiaires.
L’IGF devrait publier la liste des bénéficiaires pour dissiper les doutes sur sa capacité à rendre des comptes.
Enfin, un quatrième scandale mérite d’être mentionné : en demandant à la Sicomines de payer ces jetons pour des séances qui, logiquement, auraient dû être prises en charge par l’État, l’IGF nuit au climat des affaires, un point sur lequel le président Félix Tshisekedi accorde une attention particulière.
Poursuivons avec Infos 27, qui évoque l’ouverture, en présence du président de la République, de la première session extraordinaire de la Cour des comptes. Ce moment marque un tournant significatif dans la lutte contre la corruption en RDC.
Cette session se concentre sur des enjeux cruciaux comme le recrutement et la promotion des magistrats, renforçant ainsi l’engagement fort de Félix Tshisekedi contre les détournements de fonds publics.
Cependant, La Référence Plus souligne que cette Cour, créée en 1987, a attendu plus de trois décennies pour organiser sa première session extraordinaire. À l’instar de l’Inspection générale des finances (IGF), la Cour des Comptes, poursuit la consoeur, est un pilier de la bonne gouvernance. Dans ce cadre, le procureur général de la Cour des comptes avait invité l’inspecteur général des finances, M. Jules Alingete Key, à fournir des informations sur la prestation des inspecteurs des finances à la Gécamines, qui étaient en mission d’audit dans cette entreprise. Cette invitation avait créé un clash entre le procureur général et l’inspecteur général de l’IGF, ainsi qu’un froid sur fond de collusion entre le procureur général et le premier président de cette Cour.

Don Momat est à la fois formateur, blogueur et journaliste. Il aime surfer sur les faits quotidiens pour écrire des textes permettant au lecteur de plonger dans l’actualité. Son style, à la fois simple et teinté d’humour, vise à aider ses lecteurs à mieux comprendre les faits politico-économiques, voire sanitaires, qu’il aborde avec simplicité et modestie. Pour lui, le voyage constitue une véritable source d’inspiration.