Baku, capitale de l’Azerbaïdjan, va accueillir du 11 au 22 novembre à la COP29 (29ème Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques). La République Démocratique va prendre une part active à cette grande conférence. Elle sera représentée par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka qui a reçu mandat de représenter le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à cet événement.

Judith Suminwa va porter haut la voix de la son pays qui joue un rôle déterminant dans la préservation du climat, grâce son immense potentiel en réserves d’eau douce, en massifs de forêts tropicales humides, et en tourbières et en matière de transition énergétique, grâce notamment à ses réserves des minéraux stratégiques, nécessaires à cette mutation.
Tout récemment à la Conférence de Hambourg en Allemagne, tenue au mois d’octobre dernier, la la Cheffe du Gouvernement avait fait le plaidoyer pour une compensation financière équitable de crédit carbone en faveur de pays riches en massifs forestiers comme la République démocratique du Congo. la RDC ne « préserve pas la nature par gentillesse », et de surcroît, elle doit être rétribuée à juste titre, avait-elle insisté.

COP29, un sommet très attendu
Alors que l’équipe du Président élu des États-Unis annonce prématurément le retrait des USA de l’accord de Paris pour une seconde fois, la COP29 s’ouvre ce lundi 11 novembre à Baku. Ce sommet va pencher sur des enjeux cruciaux sur l’avenir de la planète Terre notamment en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le financement et le soutien des communautés vulnérables.
Ce grand rendez-vous mondial est très attendu, car il devra opérer une mise à jour des engagements nationaux relatifs à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’engagement à définir un objectif mondial de financement de la lutte contre le réchauffement climatique, la mise en œuvre opérationnelle du Fonds pour les pertes et dommages pour le soutien des communautés vulnérables, et le renforcement de la coopération internationale, en matière de marché de carbone.
Pour les analystes des relations internationales, cette COP doit être une COP habilitante, produisant des résultats concrets pour traduire les engagements pris lors du consensus historique des Émirats arabes unis de l’année dernière en résultats concrets pour l’économie réelle.

Journaliste économique et de gestion des entreprises
communicologue de formation avec comme spécialité la Communication des entreprises. Présentateur des émissions sur l’économie