À Kinshasa, les embouteillages sont devenus une réalité quotidienne sur presque toutes les routes. Ce phénomène rend la circulation très désagréable, transformant la conduite en un véritable cauchemar.
Face à cette situation, de nombreux conducteurs empruntent le sens inverse pour arriver à l’heure à destination. Cette pratique, de plus en plus fréquente, est souvent causée par le manque de patience et contribue à l’accroissement des embouteillages dans la capitale, étant même à l’origine de nombreux accidents.
« Lorsque nous faisons face aux embouteillages, nous empruntons le sens inverse pour déposer nos clients le plus vite possible, puis continuer le travail », explique Toussaint Mwaka, conducteur de taxi-bus.
D’après certains usagers, le manque de patience et d’information pousse les chauffeurs à emprunter le sens inverse. « Cette situation est souvent causée par le manque de patience et d’information. Car vous allez remarquer que lorsqu’un chauffeur se rend compte que les véhicules devant n’avancent pas, sans se poser la question « pourquoi ils se sont arrêtés », il préfère emprunter le sens inverse pour aller plus vite », explique Mbokwe, usager des transports.
Le vendredi 25 mai, dans la commune de Mont-Ngafula, l’usage du sens inverse a été à la base de plusieurs blessés lors d’un accident de circulation. Cette pratique ne fait qu’aggraver la situation, alors que la capitale est déjà confrontée à de sérieux problèmes de circulation.
Il est important de noter que les conséquences des embouteillages sont graves sur plusieurs plans : physiques, sociaux, psychologiques et économiques. Ces embouteillages entraînent une perte de productivité, une augmentation des coûts de transport, des retards dans les activités quotidiennes et un stress accru pour les habitants, impactant ainsi le développement de la société congolaise.
Rosie Tshiyoyo
