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Malgré les mesures immédiates mises en place suite à une réunion urgente convoquée par la Première ministre Judith Suminwa après la paralysie du transport à Kinshasa le lundi 28 juillet, certains chauffeurs de taxis, taxis-bus privés, et ceux de la société publique de transport Transco ont choisi de continuer leur grève.

Les revendications des chauffeurs de taxis sont bien connues et relativement simples à aborder, mais celles des agents de Transco sont plus complexes. Tandis que les chauffeurs demandent principalement une amélioration de la sécurité et la fin des tracasseries, les employés de Transco exigent d’abord le règlement des arriérés de salaires et une amélioration substantielle de leurs conditions de travail pour apaiser les tensions.

En plus des arriérés de salaires, Transco fait face à divers problèmes, notamment le manque de carburant. Le gouvernement est censé verser près d’un million de dollars chaque mois à l’entreprise pour couvrir les subventions de carburant et de pièces de rechange, ainsi que pour compenser les pertes dues à des tarifs de transport de 4 à 6 fois inférieurs aux prix du marché. Cependant, ces subventions n’ont pas été versées depuis plusieurs mois. De plus, Transco attend toujours 1,7 million de dollars de primes pour le transport de passagers non payants, tels que les militaires, les policiers et les membres de la Croix-Rouge, primes dues depuis deux ans.

La crise à Transco est si profonde si bien qu’ une certaine opinion se demande si Transco n’est pas vouée à suivre le même chemin que la Société des Transports Urbains du Congo) ou City Train, ou encore Sotraz et STK,  des entreprises précédentes qui ont également connu une faillite tragique.

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