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La grève des enseignants est l’un des sujets majeurs des quotidiens parus ce mercredi à Kinshasa. Mesdames et messieurs, bonsoir et bienvenue à cette revue de presse.

Pour commencer, La Prospérité revient sur le récent communiqué du gouvernement, qui invite la Cour Pénale Internationale (CPI) à mener des enquêtes sans complaisance sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays. Le gouvernement congolais exhorte la CPI à approfondir ses enquêtes sur les crimes présumés commis dans la province du Nord-Kivu depuis le 1er janvier 2022, élargissant celles-ci à l’ensemble du territoire congolais à partir du 1er juillet 2002.

Toujours à propos de la justice, La Tempête des Tropiques se penche sur la rentrée judiciaire à la Cour de Cassation. Le procureur général, Firmin Mvonde, a marqué les esprits avec une déclaration forte sur la présomption d’innocence, un droit fondamental. Son propos souligne l’importance d’assurer des procès équitables, conformément à l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, pour faire triompher l’État de droit.

En parallèle, Le Post s’interroge : « La RDC va-t-elle fermer ? » Depuis le 2 septembre, la rentrée scolaire n’est qu’une façade, car les enseignants du secteur public persistent dans leur grève. La situation est d’autant plus préoccupante, car d’autres secteurs, comme la santé, connaissent également des grèves. Les professionnels de la santé dénoncent l’absence de promesses tenues par l’État.

Les magistrats, souvent considérés comme les mieux rémunérés, se font également entendre, réclamant non seulement des augmentations de salaire mais aussi de meilleures conditions de travail. Cette grogne généralisée des enseignants, médecins, infirmiers et magistrats souligne un mal-être profond au sein de la fonction publique, exacerbée par des promesses non tenues qui s’accumulent au fil des années.

En réaction à l’appel au patriotisme lancé par la Première ministre Judith Suminwa aux enseignants grévistes, Jean-Claude Katende, président national de l’ASADHO, insiste, dans le journal Référence Plus, sur le fait que la rémunération ne doit pas être conditionnée par des notions de patriotisme. Selon lui, les enseignants, qui ont déjà consenti de nombreux sacrifices, ne devraient pas être contraints à de nouveaux sacrifices alors que certains responsables perçoivent des salaires jugés indécents.

La Coalition nationale de l’éducation pour tous, relayée par Géopolis Hebdo, appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités pour rétablir la situation à travers un dialogue social avec tous les acteurs syndicaux. Il est crucial que les syndicalistes de l’éducation s’unissent pour privilégier l’intérêt supérieur des élèves et des enseignants. Ce dialogue est essentiel pour éviter que le pays ne sombre dans une paralysie totale.

Enfin, Congo Nouveau aborde la question de la révision constitutionnelle, révélant que la démarche d’Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, a été contestée par plusieurs cadres du parti. Deo Bizibu remet en question la légitimité de Kabuya à engager le parti dans ce débat sans un consensus préalable.

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