La Banque mondiale veut appuyer les efforts du gouvernement de la république dans le domaine du climat. Un appui de 200 millions USD qui sera axé essentiellement sur la gestion des risques conjointe et de prévention des catastrophes liées au changement climatique. Car, la République Démocratique du Congo est extrêmement exposée à ces risques et à ces catastrophes. Cette annonce a été faite par le Directeur-pays de cette institution financière internationale, Albert Zeuback, qui a été reçu ce lundi 16 septembre par le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani Lukoo dans son cabinet de travail.
« Nous avons discuté avec Son Excellence d’une facilité que la Banque mondiale vient de mettre à la disposition de la République démocratique du Congo. Une facilité de 200 millions USD qui permettra de mettre en œuvre la stratégie du gouvernement congolais pour la prévention des risques climatiques », a-t-il fait savoir au terme de son entretien avec le VPM Shabani. Dans le cadre de ce financement, la Banque Mondiale va travailler avec le VPM de l’Intérieur de l’Intérieur pour coordonner l’action gouvernementale en matière de gestion des risques climatiques, mais aussi de mise en œuvre de cette stratégie.
La République Démocratique du Congo est extrêmement exposée à ces risques et à ces catastrophes. « Comme vous le savez, il y a eu des inondations qui ont coûté la vie à plusieurs centaines de milliers, plusieurs centaines de personnes à Kinshasa », a indiqué Albert Zeuback qui soutient tout de même que l’impact de ces changements climatiques cause partout dans le pays des dégâts énormes, que ce soit les érosions, les glissements de terrain, les inondations, mais aussi les sécheresses. Tous ces changements impactent négativement l’activité économique et réduisent le produit intérieur brut du pays.
C’est dans contexte que la Banque Mondiale exprime sa volonté d’appuyer et d’accompagner les efforts du gouvernement avec une facilité de 200 Millions USD, pour l’éradication, réparation et prévention des risques des catastrophes causées notamment par le changement climatique. Ce fonds va faciliter la mise en place d’un projet de développement pour réhabiliter les infrastructures détruites par les érosions, des glissements de terrain, des inondations…
Sous la coordination du Ministère de l’Intérieur et la gestion de la Banque Mondiale, ces ressources viennent appuyer l’action gouvernementale dans la mise en place d’un système d’alerte précoce pour prévenir les catastrophes naturelles. « Nous travaillons pour mettre en place un projet de développement géré par la Banque mondiale qui va certainement permettre de réparer les infrastructures qui ont été détruites par les inondations, par exemple, mais aussi de mettre en place des systèmes d’alerte précoces pour qu’on puisse sauver des vies lorsque ces événements malheureux surviennent », a-t-il évoqué.
Du reste, la Banque Mondiale a félicité la République Démocratique du Congo pour avoir mis en place une stratégie de gestion des risques, coordonnée par le gouvernement à travers le Ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières.
Journaliste économique et de gestion des entreprises
communicologue de formation avec comme spécialité la Communication des entreprises. Présentateur des émissions sur l’économie