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Le Forum sur la Gouvernance de l’Internet en Afrique Centrale 2024 (FGIAC) a été officiellement ouvert ce jeudi 7 novembre à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. C’est le Président de l’ARPTC (Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications), Christian Katende, qui a prononcé le discours d’ouverture de cet événement, soulignant qu’il constitue une occasion unique pour les participants de réfléchir et d’identifier les opportunités offertes par l’Intelligence Artificielle (IA) pour le développement socio- économique des pays d’Afrique Centrale, et plus particulièrement de la RDC.

« Transition numérique dans un contexte de l’IA : tendances actuelles et opportunités en Afrique Centrale », c’est le thème de cette activité qui sert de plateforme aux décideurs, chefs d’entreprises, aux universitaires et experts pour échanger des connaissances, identifier les défis à relever et formuler des recommandations en vue de promouvoir un avenir numérique durable et équitable dans la région.

« Ce thème est d’une importance capitale », a insisté le Président Christian Katende dans son discours d’ouverture. Il a également souligné que ce sujet est incontournable et justifie des réunions régulières entre tous les acteurs de la gouvernance de l’Internet pour réfléchir et partager les stratégies à adopter. Cela permettra d’assurer la réussite de la transition numérique à l’échelle mondiale.

Selon lui, le FGIAC 2024 représente un moment crucial et unique, offrant aux acteurs de l’écosystème numérique de la sous-région l’opportunité de dialoguer, débattre et proposer des solutions concrètes pour une gouvernance de l’Internet qui réponde aux besoins et aux défis de l’ère de l’Intelligence Artificielle. « Je vous invite donc à participer activement, à échanger vos idées, vos expériences, vos bonnes pratiques et vos recommandations, afin de construire des solutions idoines pour une transition numérique réussie et intelligente », a-t-il ajouté.

Avant son intervention, plusieurs responsables des structures participant au FGIAC 2024 ont pris la parole et souligné l’importance de mettre en avant l’IA, non seulement comme une avancée technologique, mais aussi comme un catalyseur essentiel pour accélérer la modernisation des chaînes de production et rendre les processus de production plus intelligents et écologiquement viables.

Au travers de ces interventions, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’IA ouvre au nouveau monde et a le potentiel de faciliter la transition numérique. « Il y a cinq ans, un célèbre président russe a dit que celui qui maîtrisera l’IA dominera le monde. Et moi, je dirais qu’en plus de l’IA, celui qui maîtrise les datas (données) maîtrisera le monde. Il est évident que l’Afrique ne peut pas se passer de cette nouvelle révolution technologique », a déclaré Laurent Deranco, l’un des intervenants.

Pour tous les experts présents, il est aujourd’hui évident que l’IA représente une opportunité cruciale pour l’Afrique, mais cela nécessite une mobilisation collective en matière de recherche, de formation et d’investissement. Pour tirer parti des bénéfices de l’IA, l’Afrique doit développer des infrastructures et des clusters régionaux, tout en s’inspirant des modèles des puissances mondiales. Le continent doit également agir rapidement pour éviter d’être marginalisé dans le paysage technologique mondial et pour s’assurer qu’il joue un rôle actif dans le développement et l’application de l’IA.

Ce forum, qui va se clôturer le vendredi 8 novembre, comprendra six panels et trois sessions visant à élaborer une stratégie régionale pour une transition numérique inclusive et durable, prenant en compte les spécificités de l’Afrique Centrale.

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