Depuis sa nomination au poste très stratégique de ministre national des Mines de la République Démocratique du Congo (RDC), Kizito Pakabomba Kapinga Mulume ne dort pas sur ses lauriers. Membre du Gouvernement de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, Kizito Pakabomba s’est dit, lors de sa première déclaration, profondément honoré par le Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui il continue d’exprimer sa gratitude et son engagement sans faille.  » Je suis profondément honoré d’avoir été nommé Ministre (national) des Mines. Je rends grâce à l’Éternel Dieu. Je remercie le Président de la République et la Première ministre pour leur confiance. Je suis déterminé à servir notre pays avec dévouement et intégrité.  », a déclaré le ministre national des Mines avant d’occuper son bureau situé à l’hôtel du Gouvernement (Immeuble du Gouvernement I). Servir le pays, Kizito Pakabomba sait bien le faire. Pour preuve, le ministre rd-congolais des Mines a apporté une riche expérience internationale de plus de 20 ans dans le secteur pétrolier et énergétique à l’international. Ministre national des Mines, Kizito Pakabomba a pris les rênes d’un secteur crucial pour l’économie Congolaise, avec des défis considérables à relever : Déficit de production électrique, croissance économique et recommandations du FMI, mauvaise gouvernance et corruption, accord avec les entreprises chinoises, le contrôle total de la filière or et 3T à base des guerres récurrentes dans la partie orientale du pays et filière des batteries.

Déficit de production électrique, un frein au développement de l’industrie minière

La transformation des minerais en RDC est entravée par un déficit de production électrique. Actuellement, la région minière du Katanga importe 110 Mégawatts d’électricité depuis la Zambie, ce qui constitue un obstacle majeur pour l’optimisation du secteur. L’énergie, disons-le avec le ministre reformateur est pour l’Industrie ce qu’est la sève pour un arbre. En plus de la réhabilitation et de la modernisation des centrales hydroélectriques existantes, l’heure est venue pour la diversification des sources d’énergie, par des investissements massifs dans les énergies renouvelables et/ou vertes profitant de la position géostratégique de la RDC à cheval sur l’équateur et de son riche potentiel estimé à plus de 100.000 mégawatts.

Croissance économique et recommandations du FMI

La croissance réelle du Produit intérieur brut (PIB) est désormais estimée à 8,3% pour 2023, soutenue par la forte croissance du secteur extractif. Le ministre Pakabomba devra suivre les recommandations récentes du Fonds monétaire international (FMI), notamment la révision de la Loi de finances 2024 pour intégrer l’impact positif de l’avenant au contrat avec la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES). Cette révision devra garantir une bonne utilisation et une gouvernance efficace des fonds.

Mauvaise gouvernance et corruption

Malgré la promulgation du Code Minier de 2018, le ministre réformateur sait mieux que quiconque que le secteur minier en RDC est encore affecté par des problèmes de mauvaise gouvernance, la non-application de certaines dispositions de la loi minière, la corruption, le manque de transparence et la fraude minière. Pour ce faire, le ministre des Mines a déclaré la guerre à ces problèmes pour assainir le secteur.

Accord avec les entreprises chinoises

En mars 2024, le Gouvernement congolais et un Groupement d’entreprises chinoises ont signé un Avenant à l’accord qualifié de  » contrat du siècle  », portant l’investissement dans les infrastructures de 3,2 à 7 milliards de dollars américains. Cet accord inclut la construction d’environ 5 000 km de routes. Kizito Pakabomba est en train de superviser la mise en œuvre de cet Accord pour s’assurer que les investissements profitent réellement au pays.

Filière de l’or et 3T

Les autorités Congolaises ont mis en place une entreprise appelée Primera Gold DRC en partenariat avec les Émirats arabes unis avant d’évoluer en cavalier solitaire, spécialisée dans l’exportation de l’or issu de l’exploitation artisanale dans la province du Sud-Kivu. Pour ce dossier, Kizito Pakabomba est appelé et il le fait déjà bien, à superviser cette filière pour maximiser les revenus et garantir une exploitation responsable.

Pour ceux qui ne le savent pas encore, jeudi 14 novembre 2024, devant la représentation nationale, le ministre national des Mines, Kizito Pakabomba, avait réaffirmé sa ferme détermination à améliorer la gouvernance du secteur minier national pour le bénéfice de la population congolaise. Il a fait cette déclaration en réponse à une question orale avec débat, adressée par le député national Trésor Lutula Mutiki, portant sur la gouvernance du secteur minier dans les territoires de Mwenga, Shabunda, et Fizi, dans la province du Sud-Kivu.

L’initiateur de la question avait soulevé plusieurs préoccupations, dénonçant des activités minières irrégulières menées par des sociétés étrangères, en majorité chinoises, en violation des dispositions du Code et du Règlement Minier. Lors des débats, d’autres élus nationaux avaient également abordé des questions relatives à la gouvernance minière en général, notant, après les explications détaillées du ministre national des Mines, des avancées significatives depuis sa prise de fonction.

Bref, le ministre Kizito Pakabomba avait éclairé la représentation nationale, réaffirmant son alignement avec la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour un secteur minier porteur de croissance inclusive et pilier de la diversification économique.

Filière des batteries

Un accord a été signé entre les autorités Congolaises, Zambiennes et des partenaires financiers pour des études sur une zone franche destinée à l’industrie de fabrication des batteries pour véhicules électriques. La zone économique spéciale transfrontalière sera érigée sur 2 000 hectares dans la province du Haut-Katanga. Le ministre Pakabomba a la responsabilité de faire avancer ce projet crucial pour diversifier l’économie Congolaise et intégrer la RDC dans la chaîne de valeur mondiale des batteries électriques. Parler du monde, c’est parler aussi des forums internationaux du secteur minier où la RDC ne devra plus être absente, ni faire de la figuration.

Avec ces nombreux défis, Kizito Pakabomba a beaucoup de pain sur la planche. Voilà pourquoi, lors de la 23ème réunion du Conseil des ministres, tenu le vendredi 22 novembre dernier, le ministre Congolais des Mines, Kizito Pakabomba a évoqué la nécessité pour la RDC de prendre part au forum économique Mining Indaba, qui se tiendra du 2 au 6 février 2025 à Cape Town en Afrique du Sud, et au forum de l’Association des prospecteurs et développeurs du Canada (PDAC) du 2 au 5 mars 2025 à Toronto.

Selon Pakabomba, cette participation est essentielle, d’autant plus qu’elle est axée sur la promotion de la croissance économique à long terme, ainsi que sur la durabilité économique. Ces assises constituent une plateforme de rencontre privilégiée pour échanger sur les possibilités d’investissement. Elles peuvent également représenter un cadre pour la conclusion d’accords, ainsi que pour des discussions sur des sujets tels que les avancées technologiques dans l’exploitation minière.

Quant aux assises du PDAC, le ministre Kizito a précisé que la participation de la RDC vise à capitaliser sur son audience et à capter les opportunités d’accroître ses capacités de réaliser l’intensification des recherches géologiques nécessaires au processus de certification des réserves minérales.

 » Considérant sa fertilité géologique, la RDC est un pays-solution appelé à jouer un rôle central aux regards des enjeux stratégiques inhérents à la course pour l’approvisionnement en minéraux critiques d’une part et des défis contemporains liés au changement climatique de l’autre, ne peut manquer à cet évènement  », peut-on lire dans le compte-rendu.

La prochaine édition de Mining Indaba réunira près de 10 000 participants, dont 1 200 opérateurs majeurs de l’industrie minière et 1 500 investisseurs autour du thème  » Préparer l’exploitation minière africaine à l’avenir dès aujourd’hui  ».

La délégation Congolaise qui y prendra part en profitera pour exposer ses énormes potentialités, notamment lors de l’exposition au pays. Le Gouvernement a adopté cette proposition géniale du ministre des Mines Kizito.

Profitant de l’occasion ainsi offerte, le ministre Kizito Pakabomba Kapinga Mulume avait rappelé que l’exploitation minière dans la province du Sud-Kivu, notamment dans les territoires de Mwenga, Shabunda, et Fizi, devrait être une source importante de revenus pour le pays, mais présente également des défis considérables, notamment en matière de régulation, de sécurité, et de respect des normes environnementales et sociales.

Ces zones sont principalement exploitées pour des ressources telles que l’or, le coltan, et le tantale, qui attirent à la fois des entreprises industrielles et des exploitants artisanaux. Cependant, la cohabitation entre ces deux modes d’exploitation engendre souvent des conflits d’intérêts, en raison de la rareté des terres exploitables et de la forte demande locale d’emplois.

L’infatigable ministre des Mines reste vigilant quant à toute situation qui pourrait nuire à la protection de l’environnement, et Kizito Pakabomba ne ménage aucun effort pour continuer à surveiller de près les activités minières dans cette région.

Les premiers pas du ministre Kizito Pakabomba au département des Mines ont déjà produit des fruits escomptés dont notamment, une diplomatie économique au Global Gateway visant à renforcer les partenariats internationaux et à consolider la place de la RDC comme acteur clé de la transition énergétique mondiale, la signature de la feuille de route RDC-UE (Il s’agit d’un événement crucial qui fait suite à la signature du Mémorandum d’Entente entre la RDC et l’Union Européenne le 26 octobre 2023), l’agrément de Walikale Mining qui représente un pas de plus vers une exploitation minière encadrée, renforçant le rôle de la RDC comme acteur majeur dans les ressources naturelles pour un développement durable, le renforcement de la transparence et de la gouvernance minière, la valorisation du potentiel minier national, la visite d’itinérances dans le Congo profond, la redynamisation des investissements étrangers, le renforcement de la transparence et de la gouvernance durable des ressources naturelles, une mission diplomatique en #Chine, marquée par des rencontres stratégiques et des visites industrielles visant à renforcer la coopération sino-congolaise dans le secteur minier. Cette liste n’est pas exhaustive.

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