Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), est confrontée à une situation sanitaire préoccupante. L’épidémie de mpox, une maladie virale rare mais potentiellement grave, s’étend rapidement dans cette mégalopole de près de 20 millions d’habitants. Le ministère provincial de la Santé a récemment alerté sur l’évolution alarmante de la situation.
Selon les dernières informations fournies par le ministre provincial de la Santé, Patricien Gongo, le nombre de cas suspects de mpox à Kinshasa est passé de 81 à 111 en une seule journée, avec 21 cas confirmés. Cette progression rapide a conduit à l’inclusion de sept des 35 zones de santé de la ville parmi les zones touchées. Parmi ces zones, Limete se distingue avec le plus grand nombre de cas confirmés (7), suivi de Kasa-Vubu avec 4 cas, ainsi que Nsele et Barumbu avec 3 cas chacun.
Jusqu’à présent, seuls deux décès ont été enregistrés à Kinshasa parmi les 548 victimes recensées au niveau national depuis le début de l’épidémie. Cependant, l’augmentation rapide des cas pourrait potentiellement aggraver ce taux dans la capitale si des mesures adéquates ne sont pas rapidement mises en place.
Face à cette montée en flèche des cas, les autorités provinciales mettent l’accent sur la prévention. Le ministère de la Santé recommande vivement des mesures d’hygiène de base, telles que le lavage régulier des mains avec du savon et de l’eau, pour limiter la propagation du virus. Le ministre Gongo a également exhorté la population à rester vigilante et à se conformer aux recommandations sanitaires.
Le mpox est une maladie virale pouvant toucher n’importe qui, indépendamment de l’âge, du sexe ou du mode de vie. Il est essentiel de reconnaître les symptômes de la maladie pour prendre des mesures appropriées. Les signes cliniques du mpox incluent une éruption cutanée évoluant en lésions, de la fièvre, des maux de gorge, des douleurs musculaires, des maux de tête, et une faiblesse générale. Les personnes présentant ces symptômes doivent s’isoler à domicile, contacter un professionnel de santé et se soumettre à un test de dépistage.
Les personnes les plus vulnérables, telles que les nouveau-nés, les enfants, les femmes enceintes et les individus immunodéprimés, peuvent présenter un risque accru de développer des formes graves de la maladie.
La majorité des personnes atteintes de mpox se rétablissent avec des soins de soutien, comprenant des médicaments pour soulager la douleur et la fièvre. Cependant, certaines personnes peuvent nécessiter une hospitalisation et des traitements antiviraux pour gérer les symptômes graves et prévenir les complications.
Don Momat est à la fois formateur, blogueur et journaliste. Il aime surfer sur les faits quotidiens pour écrire des textes permettant au lecteur de plonger dans l’actualité. Son style, à la fois simple et teinté d’humour, vise à aider ses lecteurs à mieux comprendre les faits politico-économiques, voire sanitaires, qu’il aborde avec simplicité et modestie. Pour lui, le voyage constitue une véritable source d’inspiration.