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À moins d’une semaine de la rentrée scolaire, la RDC est confrontée à une épidémie de Mpox touchant particulièrement les enfants. Dans ce contexte, de nombreuses questions se posent, telles que : faudrait-il maintenir ou repousser la rentrée ? Quelles mesures pour protéger les jeunes écoliers ? Autant de questions qui taraudent l’esprit de plus d’un.

En effet, environ 8 772 enfants ont contracté cette maladie depuis le début de l’épidémie en début d’année, représentant plus de la moitié des 15 664 cas enregistrés dans le pays. 548 personnes en sont mortes, dont 463 enfants.

Cette crise est exacerbée par une série de défis complexes : conflits armés, déplacements forcés, épidémies de choléra et de polio, ainsi que la malnutrition. Dans ce contexte, les enfants, particulièrement vulnérables, sont les plus touchés. Gilles Fagninou, directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, souligne que cette situation critique requiert une attention particulière pour protéger les jeunes enfants, notamment ceux affaiblis par la malnutrition ou d’autres maladies.

Si la rentrée est maintenue au 2 septembre, l’urgence sera de préparer les écoles et les familles à gérer cette crise et éviter que les rassemblements d’élèves ne deviennent un vecteur de propagation rapide de la maladie. Une mobilisation collective est nécessaire pour assurer la sécurité des enfants, en renforçant les pratiques d’hygiène et en mettant en place des mécanismes de détection précoce et de gestion des cas.

Les établissements scolaires devraient renforcer les protocoles d’hygiène, notamment en assurant un lavage régulier des mains, en désinfectant les surfaces fréquemment touchées, et en sensibilisant le personnel et les élèves aux signes et symptômes de la maladie.

Pour les parents, il est crucial de rester vigilants. En cas de symptômes évocateurs de la mpox, tels que des éruptions cutanées, il est impératif de consulter rapidement un professionnel de santé pour un diagnostic précoce et un traitement adéquat. Les parents doivent également s’assurer que leurs enfants malades restent à la maison pour éviter la propagation du virus.

Le gouvernement n’a pas encore spécifié les mesures à observer pour la rentrée scolaire, et certaines voix se lèvent pour demander le report d’au moins deux semaines. Les défenseurs de cette thèse ajoutent que ce délai est nécessaire pour permettre au gouvernement de recevoir les vaccins attendus et vacciner les enfants en priorité. Cette possibilité n’a pas encore été évoquée par le gouvernement, qui maintient la rentrée pour le 2 sans plus de précisions. Cette situation plonge de nombreux parents et établissements dans le doute et la spéculation.

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