Les professeurs d’université et chefs de travaux poursuivent leur grève. Cet arrêt de travail se constate sur les établissements publics. Dans un communiqué publié mercredi 26 janvier, les enseignants de l’Université Pedagogique Nationale (UPN) ont, après la tenue de leur assemblée générale, décrété une nouvelle phase de la grève sèche et générale sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Les professeurs exigent au gouvernement l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail pour un bon fonctionnement au sein de l’enseignement supérieur
Et ce, malgré la marche de contestation des étudiants tenue le samedi 22 janvier, soit 4jours avant l’annonce officielle de la nouvelle phase de la grève où ils exigaient la délibération, ainsi que, la reprise des activitées académiques, à l’arrêt jusqu’ici.
Ces étudiants déplorent aussi le fait que la grève handicape le bon fonctionnement des activités académiques au sein de leur établissement.
Selon une source proche de l’UPN, contactée par Géopolis, les professeurs exigent que le moins d’entre eux touche 5000 dollars, tandis que, les chefs de travaux et assistants eux de leur côté déplorent le fait qu’ il y ait un écart important entre leurs salaires et ceux de professeurs.
Selon la même source, cette grève risque d’impacter le calendrier des activités académiques, surtout avec le nouveau système LMD ( Licence, Master et Doctorat).
Il sied de signaler que, la grève a été décrétée le 05 janvier dernier, après le lancement officiel de la rentrée académique 2021-2022 par le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire Muhindo Nzangi.
Bénie Mbaya
Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com