» Coup de tonnerre pour la RDC : l’administration américaine sanctionne la filière congolaise du Cobalt ». Tel est intitulé l’article paru dans le journal d’informations générales Géopolis Hebdo, numéro 1634, du mercredi 25 au jeudi 26 septembre 2024 (Article à lire sur son portail numérique www.geopolismagazine.org). Comme il fallait s’y attendre, cette publication a suscité de nombreuses réactions le même jour de sa mise en ligne au sein de l’industrie minière et de la chaîne de valeur du cobalt composée de l’État propriétaire du sol et du sous-sol, bras techniques du ministère national des Mines, des producteurs, d’utilisateurs, de recycleurs et de négociants de cobalt, couvrant au total environ 80 % du marché mondial du cobalt. La dernière en date est celle de l’Entreprise Générale du Cobalt (EGC), une entreprise publique de la République Démocratique du Congo (RDC), créée en 2019 en tant que filiale de la Générales des Carrières et des Mines (GÉCAMINES SA).

En effet, l’EGC, à en croire son dernier communiqué de presse du 25 septembre 2024, a reçu un mandat de l’État pour rationaliser le secteur de l’exploitation minière artisanale et améliorer la régulation et le contrôle de la production de cobalt et d’autres minéraux stratégiques en RDC. En raison de la position de leader de la RDC en tant que producteur de cobalt, EGC joue, a ajouté notre source, un rôle crucial sur le marché mondial de ce métal essentiel pour la transition énergétique et les technologies de pointe.
En réaction à la » Note d’information d’ajout par le Département du Travail du cobalt de la RDC à la liste 2024 des biens produits par le travail des enfants ou le travail forcé », EGC réaffirme son engagement total envers des pratiques rigoureusement éthiques, transparentes et responsables dans l’exploitation artisanale du cobalt, conformément aux engagements pris par le Gouvernement de la RDC. Depuis sa création, EGC s’efforce, d’après son management, de formaliser l’exploitation artisanale du cobalt pour générer des opportunités économiques durables au profit des communautés locales. Voilà pourquoi, EGC tient à rappeler les initiatives déjà mises en œuvre (Lire à ce sujet l’intégralité dudit communiqué de presse), après un dialogue avec toutes les parties prenantes, notamment à travers la création de sites pilotes servant de base à un modèle de mine artisanale éthique et responsable.
» Des mesures ciblées et plus strictes sont en préparation en ce qui concerne l’exploitation et la commercialisation des produits miniers critiques. En outre, le renforcement du dispositif règlementaire relatif aux minerais stratégiques est en cours d’élaboration suite àl’opérationnalisation de l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substancesminérales stratégiques (ARECOMS) », a annoncé la Direction Générale de l’EGC. Avant d’enfoncer la pioche dans la roche : » Une approche coercitive, en étroite collaboration avec le Ministère national des Mines, à l’égard de tout écart aux dispositions légales en vigueur en RDC, tant sur l’artisanat minier que sur l’industriel, permettra de garantir une exploitation conforme aux normes internationales notamment en matière des droits de l’Homme ».


