Le Directeur Général de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI), le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, et l’ambassadeur de la République arabe d’Égypte accrédité en République Démocratique du Congo (RDC), Hesham Abdel Salam El Mekwad, ont échangé, le 25 septembre dernier, pendant plus d’une heure. Leurs échanges ont tourné autour des questions d’investissements et du commerce, et particulièrement du rôle de l’ANAPI en tant que service attitré pour l’accompagnement des investisseurs en RDC. Les deux personnalités ont convenu sur la nécessité d’accroître la coopération économique et commerciale entre l’Egypte et la RDC, en encourageant et en multipliant la présence des investisseurs égyptiens dans plusieurs domaines.
Dans cet élan, l’Ambassadeur Egyptien a émis le vœu d’établir des contacts réguliers avec l’ANAPI pour justement soutenir cette ambition mutuelle.
» Tout d’abord, c’était une visite de courtoisie. Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de parler, de discuter avec M. le Directeur Général sur plusieurs sujets. Bien évidemment, j’ai donné une petite introduction, une idée sur où on est exactement dans les relations entre nos deux pays en général mais, on s’est concentré sur les sujets d’intérêt commun, les investissements, le commerce… Dans le contexte de ces sujets, on a discuté des possibilités d’investissement en RDC, la présence d’investisseurs égyptiens, et dans plusieurs domaines, énergie, transport, infrastructure, agriculture, pêcherie, élevage, et on va travailler ensemble pour faciliter la tâche pour ces investisseurs égyptiens de venir. », a déclaré le le diplomate égyptien à la presse à l’issue de ce tête-à-tête.
Il sied de noter que la République Arabe d’Egypte et la RDC entretiennent d’excellents rapports de fraternité dans plusieurs domaines, depuis 1960. Il y a donc beaucoup de secteurs dans lesquels le pays des pharaons peut offrir son expertise à la RDC, à l’instar des secteurs bancaire, du commerce, de l’agriculture, de l’électricité, de l’énergie, de la formation, de l’habitat, de l’industrie, des infrastructures, de la défense, des mines, de la santé, du tourisme …(Ndlr : Des délégués d’entreprises égyptiennes ayant exploré par le passé le marché Congolais, développent déjà au cœur des projets porteur de croissance), mais Kinshasa devrait avoir ses priorités. La chaleur entre les deux pays est là, et toujours permanente. La bonne foi et la bonne volonté sont présentes des deux côtés. Depuis quelques années, l’on parle de la relance de la commission mixte. Il y a environ quatorze ans que cette commission n’est pas opérationnelle, il faut la redynamiser.
Journaliste économique et chroniqueur des ressources naturelles.