Les embouteillages monstres qui paralysent les routes est l’un des gros fléau de Kinshasa qui ne touche pas uniquement les automobilistes, mais impacte également la vie quotidienne des écoliers, qui se retrouvent pris au piège dans ce chaos routier.

Les élèves décrivent des matinées stressantes, où le trajet vers l’école se transforme en un véritable parcours du combattant. Les retards à l’arrivée sont fréquents et suscitent l’inquiétude des parents. « Je suis souvent en retard pour le début des cours, et cela me rend nerveux », confie un élève de septième secondaire. Ces retards ne sont pas sans conséquences, ils entraînent une perte d’informations cruciales et perturbent le rythme d’apprentissage.

Mais les difficultés ne s’arrêtent pas là. Le retour à la maison est tout aussi éprouvant. Après une journée d’école déjà fatigante, les élèves doivent affronter à nouveau le trafic dense, ce qui les laisse épuisés. « Je n’ai souvent plus d’énergie pour réviser mes leçons ou faire mes devoirs », explique un élève de quatrième année humanité. Cette fatigue accumulée nuit à leur concentration et à leur performance scolaire, créant un cercle vicieux où l’éducation est compromise par des conditions de transport déplorables.

Face à cette situation alarmante, les écoliers appellent à une action immédiate. Ils demandent aux autorités de revoir l’état des routes et d’envisager des solutions pour fluidifier la circulation. « Nous avons besoin de routes en bon état et de meilleures infrastructures pour que nous puissions aller à l’école sans stress », plaide un jeune élève.

Les embouteillages ne sont pas seulement un problème de circulation ; ils représentent un obstacle à l’éducation des jeunes générations. En investissant dans des infrastructures adéquates et en développant des solutions de transport efficaces, Kinshasa pourrait offrir à ses écoliers un cadre propice à l’apprentissage et à l’épanouissement.

Les embouteillages à Kinshasa sont bien plus qu’un simple désagrément, ils ont un impact significatif sur la vie des écoliers. 

Il est essentiel que les autorités prennent en compte ces préoccupations et travaillent à améliorer les infrastructures routières pour le bien-être des jeunes écoliers et de la population dans son ensemble

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *