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Rien ne sera jamais comme avant dans cette guerre contre le Rwanda après le bombardement du camp des déplacés de MUNGUNGA. Cette explosion qui a brisé la vie des dizaines de Congolais dont des enfants vient ajouter une dimension supplémentaire à la barbarie des forces négatives qui se rapprochent de plus en plus des zones habitées par des civils. Comment rester apathique à tant de cruautés ?

Comment expliquer qu’une cause puisse continuer à revendiquer sa noblesse quand pour son avancement, elle doit passer par le fait de déchiqueter des enfants, des femmes et des personnes qui avaient échappé par ce déplacement à ces morts ignobles mais qui sont poursuivis même là où ils avaient pensé avoir trouvé refuge.

Ce mode opératoire rappelle celui pratiqué par les mêmes forces qui avaient envahi le camp de Tingi Tingi perpétré le 1er mars 1997 à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et y avaient laissé un fleuve de sang et des corps sans vie. Comment une armée censée obéir à la Convention de Vienne pour la prévention et la répression du crime de génocide peut s’attaquer à des personnes non armées en ciblant par des roquettes des cibles civiles innocentes ? Il faut être certain que personne parmi les victimes n’est votre frère pour avoir un tel cynisme ?

Y a t il encore une preuve que cette guerre est fondamentalement une agression. Comment continuer à évoquer une rébellion avec une telle extrémité ?

Le Mouvement du 23 Mars (M23), s’il était Congolais, pouvait décider au nom de sa quête de pouvoir d’ordonner un tel massacre ? Il devient difficile de garder un semblant de fond politique à ce mouvement qui a gagné son surnom de mouvement terroriste. Comme une tâche indelible, MUNGUNGA va hanter les sociétaires de ce mouvement comme ce fut pour d’autres guerres où la soif de justice et de vérité vont transcender la fin de cette guerre.

Comme les sionistes, les enfants du Congo n’auront de répit que quand ce crime sera puni et sévèrement réprimé par le tribunal des hommes et de l’histoire. Rien alors ne peut expliquer que des hommes soient encore Congolais et cautionnent le massacre de leurs compatriotes par leurs maîtres d’emprunt.

MUNGUNGA sera la borne à la descente dans l’indignité et les forces de défense et de sécurité Congolaises ont la preuve supplémentaire qu’elles ne livrent pas une bataille normale mais une guerrilla lâche.

Robert Tanzey

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