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Les rideaux sont tombés le mercredi 18 septembre 2024 à la deuxième édition de DRC Africa Battery Metals Forum. Ouvert le mardi 17 septembre 2024 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), DRC Africa Battery Metals Forum a connu un succès retentissant. Sponsor Cobalt Plus, CMOC Group, actionnaire majoritaire dans le méga projet cupro-cobaltifere Tenke Fungurume Mining (TFM) avec 80% des parts sociales, le reste, soit 20% réservées à la Générale des Carrières et des Mines (GÉCAMINES SA), a participé à la séance d’ouverture. C’est à M. Wu Shenggen, Chief partnership officer de la joint-venture, que revenait cette charge de parler au nom de CMOC.

Pendant les deux jours du forum, dont le thème général a été  » Construire un écosystème solide et durable des métaux des batteries en RDC « , TFM est intervenu dans deux autres sessions aux côtés des autres acteurs clés de la transition énergétique. M. Hugo Sinza, Directeur des Relations extérieures de TFM, a évoqué les défis énergétiques auxquels sont confrontés les miniers ainsi que les pratiques ESG pour une exploitation responsable des métaux des batteries. D’après Hugo Sinza, TFM est très engagé sur les RSE, l’environnement et le social des communautés locales.

 » Nous sommes engagés par rapport aux questions ESG. Au niveau du Groupe, l’engagement est très élevé par rapport aux questions ESG, un acronyme qui signifie Environnement, Social et Gouvernance. Il s’agit d’un cadre utilisé pour mesurer les performances non financières d’une entreprise dans les catégories environnementales, sociales et de gouvernance.  », a-t-il expliqué aux participants.

Sur le plan environnemental, Hugo Sinza a fait savoir que la notation de CMOC MSCI a été relevée à AA.  » Nous avons reçu une certification Cooper Mark et nous sommes les premiers en Afrique à recevoir ce prix là.
Nous sommes engagés dans un processus où nous utilisons de l’énergie verte et nous avons une partie de production de l’énergie à vapeur. Par rapport à ce que nous libérons dans l’air, nous avons un système avec utilisation de technologie de pointe. Depuis un temps nous avons remplacé les anciennes par de nouvelles machines qui nous poseraient moins de problème dans le système environnemental. Et c’est un effort continu.  », a-t-il indiqué.

Le plan social n’est pas en reste. A la suite de l’avènement du nouveau Code minier, TFM a produit un cahier de charges avec la communauté locale de Fungurume où se trouvent ses usines.

 » Depuis notre investissement en 2006 jusqu’à ce jour, c’est au moins 300 millions USD que nous avons injectés pour gérer le développement communautaire.
TFM, c’est depuis 2010 que nous avons consenti de manière volontaire pour ce projet là avant que l’Etat congolais puisse généraliser les 0,3%. Nous sommes très engagés sur les questions de RSE.  », a insisté Hugo Sinza.

 » Un autre levier de développement communautaire et qui est aussi contenu dans le Code minier, c’est le cahier de charges que nous avons conclu avec la communauté chiffré à 31 millions USD sur 5 ans. On y trouve des projets sur la construction des écoles, hôpitaux, infrastructures. », a-t-il dit.

Un autre levier, c’est la redevance minière retenue au niveau des Entités territoriales décentralisées (ETD) et au niveau de la province. Ce géant minier a construit trois nouvelles unités de production pour augmenter sa capacité.

 » Nous avons souscrit à tous les standards internationaux les plus rigoureux. Nous sommes en train de nous placer au niveau de la Chambre des mines par rapport à un partage d’expériences de notre société minière pour que ces questions soient inscrites pas seulement au niveau de discussion informelle.
Investissons donc dans l’homme. Nous devons tenir compte de la notion genre : combien de pourcentage de femmes ? Nous devons investir dans la communauté locale. Ce n’est qu’à ce titre que nous pourrons atteindre nos objectifs. Nous devons impliquer les décideurs dans nos forums pour les pousser à prendre de bonnes décisions.  », a-t-il ajouté.

Les réglementations sur la durabilité des batteries. Tel a été le thème du focus 2 de DRC Africa Battery Metals Forum modéré par M. Bryan Bille, Directeur géopolitique et responsable politique, Benchmark Minéral Intelligence, Belgique. Ce panel de discussion a tourné autour des sujets ci-après : 1) Quels sont les plans mis en place pour élaborer des
politiques et des règlements clairs afin de soutenir la transformation locale des matières premières ? 2) Comment assurer la pérennité de projets tels que le projet de cuivre-cobalt de Molulu pour les minéraux critiques ? 3) L’égalité des sexes fait-elle partie des plans de réglementation des batteries ? 4) Quelles pourraient être les normes de régulation des batteries pour l’Afrique ? 5) Comment les sociétés minières et métallurgiques peuvent-elles collaborer avec leurs pairs et leurs
fournisseurs de l’industrie pour maintenir les exigences environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) tout en répondant à la demande du marché mondial ? 6) Perspectives des industriels et des acheteurs : Quels sont les indicateurs nécessaires pour faire un pays ? 7) Boom des batteries : qu’est-ce qui fait d’un pays la prochaine grande centrale électrique ? Les fabricants et les fournisseurs détiennent la clé. Dévoilons les secrets qu’ils utilisent pour identifier les destinations les plus prisées pour les bactéries électriques.

Ont pris part à ce Panel de discussion : 1) Mme Agathe Bukasa, Directrice Exécutive, FCA, Royaume-Uni ; 2) M. Hugo Sinza, Directeur Général Adjoint/département de la Coopération, TFM SA, RDC ; 3) M. Kojo Busia, Directeur Exécutif du Développement Commercial, de la Stratégie et de l’ESG, Green Africa Minerals, Ghana ; 4) Me. Mathy Yav, Avocate/ Fondatrice, Cabinet Karen Tshitok & Associé(e)s, RDC, et enfin ; 5) Trésor-Gauthier Kalonji Mitongo, Conseiller Principal en matière d’Impôts et de Conformité, Daldewof RDC.

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