Ce mardi 15 avril 2025, un événement tragique s’est produit à 4h du matin au camp Kokolo, quartier 5 à Kinshasa. Un militaire de la RDC a froidement massacré sa femme, ses 7 enfants ainsi qu’un voisin avant d’incendier la maison pour ensuite se donner la mort. Une scène d’horreur qui plonge la communauté dans la stupeur et l’incompréhension, laissant derrière elle un deuil insupportable.
Les raisons de cet acte tragique demeurent floues. Les autorités compétentes ont déjà annoncé l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de ce coup de folie. Ce drame, d’une violence inouïe, soulève des questions pressantes sur la santé mentale des militaires, souvent exposés à des conditions de stress extrême et à des traumatismes non traités.
La violence conjugale et familiale, bien qu’elle soit un phénomène connu, prend ici une dimension particulièrement choquante. La population, affectée par cette tragédie, s’interroge sur les mécanismes de soutien psychologique disponibles pour les forces armées.
Par ailleurs, l’impact de cet événement dépasse les frontières du camp militaire. Une onde de choc traverse Kinshasa, réactivant des craintes profondes et des stéréotypes sur la sécurité. Les habitants, effrayés, appellent à des mesures concrètes pour assurer un environnement plus sûr et réaffirment la nécessité d’une attention accrue aux problèmes de santé mentale au sein des forces armées.
La population appelle à l’action rapide des autorités et avec transparence pour faire la lumière sur cette affaire et offrir un soutien tangible aux victimes laissées sur le chemin de cette tragédie. Le besoin d’une réflexion collective sur le bien-être des militaires et de leurs familles est d’autant plus urgent, afin d’éviter qu’une telle horreur ne se reproduise. La ville de Kinshasa attend des réponses et des solutions, pour transformer cette plainte en une action préventive durable.
