L’enjeu est de taille, la maîtrise du potentiel congolais. La tragédie qui se joue au Congo a tournée en catastrophe humaine et les différents protagonistes ont franchi depuis belle lurette les lignes rouges pour oser aujourd’hui exercer leur volonté de paix en se soumettant à la loi du dialogue.
L’espoir d’un retour à la paix viendrait-il de Luanda ? Plusieurs personnes parmi les plus censées se sentent forcées de croire en un énième processus de paix, mais le doute persiste car les personnes en face du Congo qui n’ont aucune justification valable que celle construite pour justifier la prédation et le pillage des ressources nationales.
C’est pourquoi les négociations actuelles de Luanda soulèvent dans certains milieux des interrogations quant à leur capacité réelle d’adresser la question congolaise.
Des sources généralement bien informées croient savoir que les autorités congolaises doivent ouvrir l’œil et le bon sur l’agenda caché derrière le sursaut de paix affiché par le Rwanda, car dans les grands lacs, des situations similaires ont, par le passé, existé et ont produit de la catastrophe.
Le schéma que l’intelligence stratégique met en lumière est que les forces derrières cette agression sont surprises de la résistance des congolais au travers de son armée, car une opération censée durer quelques semaines est entrain de s’éterniser et ils sont obligés d’agir comme un état dans les espaces occupés, c’est-à-dire de donner corps aux dénonciations du Congo sur la balkanisation.
Comment faire pour accéder au contrôle du pays ? La solution est connue, passer le chaos organisé. Le fait que les congolais sont unanimes sur le rôle néfaste joué par Kigali n’a fait que renforcer les forces patriotiques.
Aujourd’hui, le Rwanda veut négocier et certaines opinions estiment être en droit de dire au Président Félix Tshisekedi de faire attention et de continuer à jouer de la grande prudence, car les congolais épris de paix peuvent être tentés de baisser leur garde alors que les autres se déploient chaque jour pour encercler le pays par pays voisins entreposés. Que ce soit l’Ouganda, le Rwanda, le sud Soudan, l’Angola et le Congo Brazzaville, il existe des colonnes avancées des forces d’agression qui n’attendent qu’une occasion pour porter le Coup fatal.
C’est pourquoi il est demandé au Congo de continuer à organiser son armée, à mobiliser sa population et surtout à réaliser l’unité politique face à cette menace, car désormais dans ses officines du mal, le président congolais est l’obstacle à la réalisation de ce plan macabre pour lequel certains congolais ont vendu leur âme. Aller négocier à Luanda oui mais n’attendez pas de cette réalité politique un changement substantiel, ce dernier ne viendra que d’un changement des rapports de force sur terrain.