Partager les articles

Alors que la plateforme les confessions religieuses n’arrive pas à parler d’une même voix sur la question de la désignation du président de la Commission électorale nationale indépendante, la scène politique congolaise se montre particulièrement sensible à cette question. Membre du bureau politique du Front Commun pour le Congo et président de la NOGEC (nouvelle génération pour l’émergence du Congo), Constant Mutamba préconise « un dialogue électoral ». Pour lui, les acteurs socio-politiques doivent se retrouver autour d’un cadre afin de dégager une grille de réformes à opérer.  » C’est la seule façon de régler cette question », a-t-il dit à Géopolis Hebdo

interview exclusive

Géopolis Hebdo: *Vous êtes président de la NOGEC et membre du Front Commun pour le Congo. Quelle lecture faites-vous de la cacophonie observée autour de la question de désignation du président de la Commission électorale nationale indépendante ?

Constant Mutamba : Il s’agit d’un coup de force que l’union sacrée opère pour tricher en 2023.

GH: Visiblement, on va vers une impasse. Quelle est la solution qui doit être envisagée maintenant ?

CM: Il faut un consensus. C’est une question qui engage l’avenir du pays. La réponse se trouve dans le consensus. Il faut que tous les acteurs socio-politiques se retrouvent autour d’un cadre, autour d’une commission quadri-partite pour dégager la grille des réformes a opérer. C’est la seule façon de régler cette question.

GH: Il y en a qui estiment que la recherche du consensus dont vous parlez, peut prendre la forme d’un dialogue. Vous préconisez aussi un dialogue?

CM: Un dialogue électoral et non politique.
Nous voulons un dialogue qui aborde essentiellement les questions de réformes électorales, parce que nous voulons éviter de retomber dans les crises et contestations du passé.

GH: Ce dialogue ne peut-il pas avoir une incidence sur le calendrier global du processus lui-même?

CM: Absolument pas ! On est dans le temps. Jusque-là nous pouvons encore opérer des réformes électorales et tenir les élections dans les délais.

Propos recueillis par Patrick Ilunga

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *