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La question est abordée dans tous les salons politique, le sujet fait jaser au point que la majorité au pouvoir ne se met pas d’accord elle-même en interne : l’épineuse problématique de réformer l’actuelle constitution de la République démocratique du Congo. Répondant aux questions de RFI, le Ministre de la communication et médias, porte parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a abordé cette question de la révision ou changement de la constitution en vigueur depuis 2006. Il a fait savoir que le projet n’est à l’ordre du jour au gouvernement.

« La réforme constitutionnelle n’est pas à l’ordre du jour au niveau du gouvernement », a laissé entendre la bouche autorisée du Gouvernement. « Ici, poursuit-il, il faut savoir que ce n’est ni à l’initiative du gouvernement, ni dans aucune institution. C’est un débat d’à côté qui suit son cours, parce que nous avons une démocratie qui est vitale, mais la priorité pour le gouvernement et du président de la République, c’est de garantir le pouvoir d’achat des congolais, leurs permettre d’avoir des soins de santé à bas prix et de terminer la guerre à l’Est… », dit-il.

Ce débat autour de la constitution de la RDC est à la base d’une vive polémique au sein de la classe politique congolaise. Face à un Augustin Kabuya qui tient mordicus à la concrétisation du projet consistant à modifier la Loi fondamentale, les voient se levent dans l’opposition politique congolaise pour dénoncer ce que les acteurs estiment être comme une tentative pour le Président de la République de s’éterniser au pouvoir. Cette semaine, le secrétaire général de l’UDPS a battu le rappel de troupes, appellant toutes les structures du parti présidentiel à se mobiliser pour sensibiliser quant à ce.

C’est sans comoter pour ceux qui sont vent debout contre ce projet, que le leadership de l’UDPS présente comme une promesse de ce parti depuis 2006 qu’Etienne Tshisekedi avait faite aux congolais. Il y a des partis politiques tels que Envol de Delly Sesanga, Ensemble de Moïse Katumbi, ou LGD de Matata Ponyo… qui ont déjà affiché leur désapprobation à cette démarche. Certains membres de l’Union Sacrée sont aussi dans les hésitations pour emboîter le pas Augustin Kabuya.

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